Une journée à deux milliards pour JPMorgan

Par La rédaction | 6 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Pour mettre fin à des poursuites judiciaires dans une affaire d’harcèlement sexuel, JPMorgan a décidé de débourser 1,45 milliard de dollars américains. Seize employées de la banque étatsunienne, travaillant toutes pour la division des prêts immobiliers dans l’État de l’Ohio, avaient porté plainte il y a cinq ans, affirmant que parce qu’elles n’appréciaient pas les blagues sexistes et à caractère sexuel de leurs collègues masculins, elles avaient été discriminées. Elles assurent ne pas avoir obtenu des primes ou d’autres formes de rémunérations qui sont propres à leur secteur d’activité et auxquels ont eu droit leurs collègues masculins, rapport l’Agence France Presse.

Pour la U.S. Equal Employment
 Opportunity Commission (l’autorité américaine de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), la banque « n’a rien fait contre cet environnement de travail sexuellement hostile ». C’est donc dire que les 16 femmes se partageront le 1,45 milliard, rapporte le quotidien français Le Figaro.

Et encore les crédits immobiliers…

La journée a été coûteuse pour JPMorgan, qui devra également verser 614 millions de dollars aux autorités américaines, parce qu’elle a sanctionné des milliers de prêts immobiliers que n’auraient pu garantir la Federal Housing Administration ou le Department of Veteran Affairs (ministère des anciens Combattants), rapporte Reuters.

Mais, cela n’affectera pas la banque, lit-on dans un communiqué publié le 5 février. « Nous avons suffisamment de réserves », explique l’institution qui, comme plusieurs autres grandes banques américaines, a fait des provisions supplémentaires pour payer les frais juridiques qui découlent des différentes poursuites dans le dossier des crédits immobiliers.

La rédaction