Une note négative pour les banques canadiennes

Par La rédaction | 23 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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« Une réévaluation à tendance négative. » C’est la mention que viennent de recevoir les sept grandes institutions financières canadiennes par DBRS, la firme de notation de crédit. Signe annonciateur d’une prochaine décote financière généralisée?

Bien que la cote définitive des différents groupes bancaires reste à confirmer d’ici la fin de l’année, les analystes de DBRS en sont venus à cette conclusion après avoir pris connaissance du projet fédéral de réglementation optimisée des banques. Leur constat : le soutien systémique pouvant être offert aux groupes bancaires par les autorités financières canadiennes (et les contribuables), en cas de problèmes avec leur bilan, est insuffisant.

Desjardins aussi

Le Mouvement Desjardins, bien que relevant d’une juridiction québécoise, n’a pas échappé à cette évaluation visant les groupes bancaires de législation fédérale, vu son importance en sol québécois.

DBRS a souligné qu’en dépit d’un possible soutien du gouvernement du Québec à Desjardins en cas de problèmes, une baisse de soutien de la part d’Ottawa aux banques pourrait avoir un impact sur la cote décernée à la coopérative financière.

Notons que cette note de « révision à tendance négative » a également été décernée à 38 autres groupes bancaires européens. Là-bas, l’entrée en vigueur progressive de la réglementation portant sur le redressement et la résolution des défaillances bancaires inquiète. Celle-ci prévoit un principe de renflouement interne garantissant que les contribuables ne seront pas les premiers à défrayer les faillites des banques.

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