Vincent Lacroix devra attendre avant de savoir si sa peine sera réduite

9 juin 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’ex-président de Norbourg, Vincent Lacroix, devra attendre au plus tard jusqu’à la fin de juin pour savoir si son emprisonnement de 12 ans moins un jour pourra être réduit. Ayant entendu la cause vendredi dernier, le juge André Vincent de la Cour supérieure du Québec devra statuer si la peine imposée à Vincent Lacroix est déraisonnable.

En effet, le nouvel avocat de M. Lacroix, Clément Monterosso, prétend qu’une peine de 12 ans dépasse largement ce que devrait recevoir une infraction pénale à la Loi sur les valeurs mobilières du Québec. Il a déjà informé le juge qu’il considérait qu’une telle peine était «exorbitante» considérant le crime commis et que son client aurait dû recevoir une peine maximale de cinq ans moins un jour.

Me Monterosso a assuré au juge que son client avait beaucoup changé depuis le début de son procès, qu’il avait tout perdu, avait été humilié publiquement et c’est pourquoi la peine devait être réduite.

En prononçant la sentence de M.Lacroix, le juge de première instance a additionné trois peines différentes pour totaliser 12 ans de prison, ce qui est contesté par M. Monterosso. Pour soutenir son point de vue, l’avocat a fait ressortir deux causes pénales liées à des infractions financières: une peine de 30 mois infligée par une cour ontarienne et une autre de quatre ans en Alberta.

Vincent Lacroix purge sa peine dans un pénitencier fédéral depuis que le juge Claude Leblond de la Cour du Québec l’a condamné le 28 janvier dernier pour avoir détourné les 115 millions de dollars de 9200 épargnants.