Volatilité : 2016 sera pire que l’an dernier

Par La rédaction | 20 janvier 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Rollercoaster coming off the highest point

Plus de la moitié des Canadiens (53 %) estiment que les marchés seront aussi volatils, voire davantage, cette année qu’en 2015, selon un sondage publié hier par BMO Banque de Montréal.

Cette enquête d’opinion nationale révèle aussi qu’une proportion presque identique d’investisseurs (48 %) s’attend malgré tout à ce que la valeur de leur portefeuille augmente.

Les personnes interrogées restent prudentes avec leurs placements, puisque 44 % d’entre elles indiquent rechercher des « solutions sûres », alors que plus de la moitié (54 %) se disent influencées par la volatilité des marchés.

TEMPÉRER LA VOLATILITÉ

« Il est avisé pour les investisseurs d’adopter une approche prudente par rapport à leur portefeuille de placements en 2016 compte tenu de l’état actuel du marché », commente Paul Taylor, premier vice-président et chef des placements à BMO Gestion d’actifs Canada.

« Bien qu’ils puissent ressentir le besoin d’ajuster leur stratégie de placement vu la volatilité des marchés, il s’avère plus sage d’établir une stratégie à long terme conforme à leurs objectifs et contraintes personnels, et susceptible de tempérer [cette] volatilité », poursuit-il.

Selon BMO, les particuliers « peuvent s’attendre à de bonnes (…) occasions de placements en actions en 2016, lesquelles s’appuieront sur une croissance économique mondiale modérée, des politiques monétaires et fiscales de soutien et des cours boursiers raisonnables ».

OÙ SE METTRE À L’ABRI?

Même si seuls 1 % des investisseurs canadiens prennent plus de risques avec leur argent, les montants des placements n’en sont pas forcément affectés, révèle aussi le sondage.

Ainsi, 17 % des sondés affirment investir davantage ou rechercher de nouvelles occasions de placement, tandis que la moitié d’entre eux (50 %) veulent des placements « plus sûrs » ou font preuve d’une prudence accrue et surveillent leur portefeuille de plus près.

Au Québec, 7 % des répondants indiquent « investir plus qu’à l’habitude » (contre 9 % qui font le contraire), tandis que 35 % avouent privilégier des placements « plus sûrs ».

RUÉE SUR LES CPG

« Les Canadiens cherchent à investir malgré les fluctuations du marché, mais plusieurs ne savent pas comment s’y prendre pour mieux gérer leur portefeuille », observe Ryan French, directeur général, Placements à terme à BMO.

« Les outils de placement plus sûrs, comme les certificats de placement garanti [CPG], peuvent offrir un rendement rentable et prévisible », souligne-t-il.

Les fonds d’investissement demeurent le type de placement le plus populaire au pays. Près de neuf Canadiens sur 10 (89 %) possèdent des épargnes ou des placements. Les fonds d’investissement ont la cote auprès de 52 % des sondés, suivis des actions (39 %) et des CPG (37 %).

LES CONSEILLERS ONT LA COTE

Enfin, le sondage relève que plus de la moitié des Canadiens interrogés font désormais appel à des professionnels de la finance pour les conseiller.

Plus précisément, les deux tiers d’entre eux disent consulter des spécialistes au moins une fois l’an, tandis que 26 % de ce groupe le font au minimum une fois par trimestre.

« Parler régulièrement avec un conseiller peut aider l’investisseur à rester confiant et à s’assurer que ses attentes sont réalistes quant au rendement de ses placements, tout particulièrement en période de plus grande volatilité », conclut Ryan Ffrench.

L’enquête d’opinion a été réalisée en ligne par Pollara du 18 au 21 décembre dernier auprès de 1000adultes.

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