Volatilité des marchés : les investisseurs canadiens tiennent bon

Par Ronald McKenzie | 25 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En septembre dernier, lorsque l’indice S&P/TSX a chuté de près de 1000 points, la Banque CIBC a sondé plus de 1000 investisseurs canadiens pour voir comment ils réagissaient à cette nouvelle.

Les résultats sont surprenants :

* 51 % ont dit rester calmes quand leurs placements fluctuent avec le marché et s’en tenir au principe « acheter et conserver ».

* 29 % ont déclaré « s’inquiéter un peu » de leurs investissements et vérifier plus souvent leur portefeuille, sans toutefois apporter de modifications immédiates à leurs placements.

* 11 % ont affirmé s’inquiéter suffisamment pour apporter des modifications mineures ou majeures à leur portefeuille.

Selon la CIBC, les résultats de ce sondage confirment que de nombreux Canadiens sont disposés à gérer les fluctuations des marchés à court terme, sachant qu’ils ont à l’esprit un objectif à plus long terme. « Si un certain nombre d’investisseurs suivent de plus près leurs placements quand les marchés sont volatils, la plupart des Canadiens ne prennent pas de décisions d’investissement rapides lors de courtes périodes de baisse des marchés », note la CIBC.

Le calme qu’affichent les Canadiens face à la volatilité à court terme des marchés pourrait dépendre de leurs objectifs de placement. En effet, l’étude de la CIBC révèle que 53 % des investisseurs ont une vision à long terme de leurs placements. En effet :

* La forte majorité (66 %) des investisseurs canadiens âgés de 25 à 54 ans estiment qu’ils sont des investisseurs à long terme et que leur horizon de placement se situe « dans un avenir lointain ».

* Parmi les Canadiens âgés de 55 à 64 ans, première cohorte du baby-boom, plus du tiers (35 %) continue de se concentrer sur des objectifs à long terme, tandis que 41 % ont une cible à moyen terme de quelques années seulement.

* Du côté des Canadiens âgés de 65 ans ou plus, les investisseurs sont plus nombreux à envisager un retrait à brève échéance pour aider à financer leur retraite. Toutefois, un certain nombre d’investisseurs de ce groupe d’âge considèrent encore avoir des objectifs de placement à moyen terme (30 %) ou à long terme (28 %).

« L’un des avantages d’avoir établi une stratégie d’investissement avec un conseiller est que l’investisseur a la conviction d’avoir une orientation à long terme, ce qui le place en meilleure position pour gérer la volatilité à court terme », conclut la CIBC.

Ronald McKenzie