Vos clients craignent-ils de manquer de revenus à la retraite ?

28 janvier 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Supposons, par exemple, que vous êtes âgés de 40 ou de 50 ans et que votre revenu actuel est de 75 000 $. Si, à 60 ans, vous souhaitez obtenir un revenu de 60 000 $, indexé au coût de la vie à votre retraite, et que financièrement vous dépendrez seulement de vos placements et des régimes gouvernementaux, vous aurez besoin d’environ 1,2 million $ en placements avec un rendement anticipé à long terme de 7 % l’an.

Durant les années 1990, les rendements boursiers de 15 % l’an et du marché obligataire de près de 10 % l’an permettaient à un grand nombre d’investisseurs et Caisses de retraite de surpasser les attentes, sans trop épargner tellement les rendements étaient élevés. Avec la baisse des marchés de 2000 à 2002 et de 2007 à 2009, les rendements ont été parmi les plus faibles depuis les années 30. La conséquence : des millions de travailleur devraient travailler plus longtemps car il y a eu diminution de la valeur de leur bilan financier personnel.

Heureusement que la valeur des maisons n’a pas été touchée. La valeur de l’habitation occupe plus de place dans le bilan de la moyenne de la population que les placements en valeurs mobilières.

Même dans le meilleur des cas de placements, la majorité des contribuables ne seront pas financièrement prêts à la retraite.

« Liberté 55 » était une illusion, étant données l’espérance de vie et l’aptitude des personnes de 55 ans à travailler plus tard.

Les prévisions économiques annoncent un manque de main-d’œuvre au cours des 20 prochaines années. Lors du Forum économique de Lévis, le gouvernement a reconnu l’importance des travailleurs âgés et a incité à « la mise en place de conditions ou d’incitatifs permettant aux personnes âgées de 55 à 70 ans, si elles le souhaitent, de demeurer sur le marché du travail ».

C’est toujours après les récessions que l’on voit de nouvelles tendances s’amorcer. Actuellement, la culture de l’épargne se confirme au détriment de l’endettement excessif et à la consommation massive.

Le contenu de cette chronique a été gracieusement fourni par le cabinet Orientation Finance.