Vos clients sont souvent mal assurés

Par Ronald McKenzie | 24 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Même s’ils se disent prudents de nature, les Canadiens s’exposent quand même à des risques indus en étant peu ou mal protégés financièrement, indique un sondage de TD Assurance.

En effet, trois adultes sur dix ne souscrivent aucune assurance vie, et six sur dix n’ont aucune assurance contre les maladies graves. Parmi ceux qui sont sans couverture d’assurance vie, 40 % considèrent ne pas en avoir besoin, 23 % avouent qu’ils devraient probablement en avoir une et un autre 23 % disent ne pas en avoir les moyens. Par ailleurs, un tiers des Canadiens s’inquiètent de ne pas être adéquatement protégés par leurs polices d’assurance.

Sans surprise, l’étude de TD Assurance nous apprend que les jeunes Canadiens sont ceux qui courent le plus de risque et les moins enclins à souscrire une assurance vie. Quinze pour cent des Canadiens âgés de 18 à 29 ans se considèrent comme des « preneurs de risque ». Seulement 59 % de ce groupe de Canadiens ont une assurance vie, comparativement à 77 % des Canadiens âgés de 30 à 39 ans, 78 % de ceux âgés entre 40 et 49 ans et 75 % des personnes de 50 à 59 ans.

« C’est normal de perdre un peu de son audace avec l’âge, quand arrivent les responsabilités de la famille et de la maison. Il est évident que les Canadiens sont moins tolérants au risque lorsque les enjeux deviennent plus importants », explique TD Assurance. Lorsqu’on leur demande quels événements de la vie ont le plus affecté leur tolérance au risque, les Canadiens répondent majoritairement que c’est la naissance des enfants (48 %). Ils sont 23 % à citer l’achat d’une maison et, selon 18 %, c’est le fait de se marier.

En général, les participants ont estimé que les hommes sont plus enclins que les femmes à courir des risques. En effet, 81 % jugent que les hommes sont moins prudents lors d’activités à l’extérieur, 72 % affirment que les hommes sont plus téméraires sur la route, 56 % considèrent que les hommes prennent plus de risque en mangeant et, selon 51 %, en voyageant.

Ronald McKenzie