Le lien entre maladie chronique et culture d’entreprise

Par La rédaction | 12 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Il existe un lien entre les maladies chroniques et une mauvaise culture d’entreprise, a déterminé une étude de l’Université de Louisville, reprise par Avantages.

Ainsi, les chercheurs ont remarqué que les employés qui ne se sentaient pas à l’aise ou isolés dans leur lieu travail avaient davantage d’hormones associées au stress, selon Human Resources Director. À l’inverse, les employés qui affirmaient que leur lieu de travail favorisait le bien-être présentaient des niveaux plus faibles d’hormones de stress.

Or, ces hormones peuvent occasionner des maladies cardiovasculaires et d’autres problèmes de santé chroniques, donc plus on en a, plus on court la chance de développer l’une de ces afflictions.

« Le stress est bien à petites doses et à court terme, et peut même nous aider à terminer un projet ou à résoudre une crise. Mais si notre culture professionnelle nous soumet à un stress constant, cette étude suggère que cela peut affecter notre santé et notre risque de maladies chroniques au fil du temps », explique Rachel Keith, l’un des chercheurs de l’étude.

Brad Shuck, auteur de l’étude et chercheur en culture organisationnelle au College of Education and Human Development de l’Université de Louisville, espère que son travail poussera les employeurs à être davantage soucieux du bien-être de leurs employés.

Pour leur étude, les chercheurs ont interrogé les participants sur leur bien-être, leur degré d’engagement et leur sentiment positif ou négatif à l’égard de leur environnement de travail. Puis, ils ont relié les biomarqueurs du risque de maladie chronique à quatre facteurs liés à l’emploi, soit :

  • le stress,
  • la capacité de travail assignée,
  • l’environnement social
  • et les tâches significatives.

« Pendant longtemps, nous avons supposé que la culture du lieu de travail pouvait avoir un impact sur notre santé. Cette étude montre, en termes biologiques, que cette hypothèse est vraie et qu’en améliorant notre compréhension de ces liens, nous pourrions aider les employés et les employeurs à prendre de meilleures décisions afin que chacun reste en bonne santé et heureux dans son environnement de travail. »