PAE et points faibles

Par Liz Brown | 2 avril 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’un des aspects les plus précieux des programmes d’aide aux employés (PAE) est les données qu’ils fournissent aux conseillers et à leurs clients.

Ces données peuvent permettre de mettre le doigt sur des problèmes spécifiques à l’entreprise. « Nous pouvons vous donner un portrait des types de problèmes en cours dans l’entreprise, que ce soit la dépression, l’anxiété liée au travail ou des soucis familiaux », explique Neil King, premier vice-président des ventes et de la gestion de compte chez Morneau Shepell.

En utilisant ces informations, les conseilleurs peuvent mieux adapter leur offre.

« Si, par exemple, vous savez que la majorité des gens utilisent le programme pour des questions liées aux stress, vous pouvez ainsi promouvoir la mise en place de programmes de mieux-être et de gestion de stress », indique Judy Plotkin, vice-présidente, expansion stratégiques à Homewood Solutions Humaines.

En outre, les conseillers peuvent demander des informations spéciales relativement aux PAE, pourvu qu’elles ne contreviennent pas à la vie privée des employés. Selon Judy Plotkin, il peut s’avérer difficile d’obtenir des rapports détaillés pour les entreprises de 25 employés et moins. « Nous pouvons donner plus d’information de base dans ces cas, et elles prendront plus la forme d’un récit », explique-t-elle.

En partageant l’information, les conseillers et les fournisseurs de PAW peuvent établir une relation d’affaires bénéfique pour chacun, selon Neil King. « Nous nous fions beaucoup aux conseillers qui travaillent avec des PME. Ils connaissent très bien les différents programmes et comment fonctionnent les avantages sociaux dans ce cadre. Ils savent ce qui importe et ce qu’ils veulent accomplir du point de vue de la stratégie d’entreprise », dit-il.

Budgets serrés

Pour les PME qui ont des budgets restreints, les conseilleurs peuvent quand même incorporer les PAE à leur offre, mais sur une base ad hoc, estime Neil King.

Si un employeur remarque qu’un employé semble montrer des signes de dépression ou de dépendance, ou qu’il se passe un événement traumatisant dans le milieu de travail, les conseillers peuvent alors puiser dans les services offerts par les fournisseurs. « Même s’il n’y a pas de programme en place, l’administration peut nous téléphoner en tout temps et nous nous efforcerons d’œuvrer avec elle pour gérer la situation sur-le-champ », ajoute-t-il.

«Malheureusement, les gens ne cherchent souvent pas de l’aide pour eux-mêmes. Mais quand on met un programme en place, qu’il soit ponctuel ou continu, les employés ont une ressource confidentielle pour les aider à se remettre sur les rails », conclut-il.

Liz Brown