8,75 clés pour lancer une entreprise unique

Par Mira Shenker | 9 juillet 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Peut-on fonder une entreprise sur la responsabilité sociale? Paul Klein croyait que oui quand il a quitté son emploi en 2001 pour devenir consultant en responsabilité sociale – un geste qu’il qualifie aujourd’hui de « très autodestructeur ».

Paul croyait qu’il pourrait aider les entreprises à servir des causes sociales tout en faisant de l’argent. Il était encouragé par le fait qu’il y avait très peu de concurrence dans ce créneau. Toutefois, il a vite réalisé que cela était dû à une absence de demande… les compagnies n’étaient tout simplement pas intéressées par de tels services. Il lui a fallu plus de 10 ans pour faire d’Impakt une entreprise de consultation prospère. Aujourd’hui, elle compte parmi ses clients Starbucks et Postes Canada.

Malgré les années difficiles, Paul ne regrette pas d’avoir fait le saut.

Voici ses 8,75 clés pour obtenir le succès.

1. Ce n’est pas une question d’argent. « Vous ne deviendrez pas nécessairement riche en vous lançant en affaires, mais vous vous enrichirez certainement au plan personnel. Et ça, ça vaut beaucoup. »

2. Il n’y a pas de bon moment. Impossible d’éliminer le risque lorsqu’on lance une entreprise. « Votre réputation ne sera jamais assez grande, vous ne serez jamais l’expert que tout le monde s’arrache dans votre industrie, vous n’aurez jamais assez de bassin d’acheteurs et vous n’aurez jamais assez d’argent à la banque. »

3. Le plan, c’est qu’il n’y a pas de plan. Selon Paul Klein, élaborer un plan d’affaires ou de marketing crée un sentiment de fausse sécurité. « Votre idée du bon plan d’action ne risque pas d’être très objective. Alors, au lieu de passer plein de temps à prétendre pouvoir le traduire en tableaux, mettez-le donc juste en pratique. »

4. C’est bon d’être (un peu) nerveux. Attention, cela ne veut pas dire craintif, mais parfois, la nervosité a son utilité. « La combinaison d’adrénaline et de créativité vous propulsera bien plus loin et de manière différente que si les choses étaient trop faciles. »

5. Les seules limites sont celles que vous vous fixez. « Rien n’est impossible, alors cessez d’avoir le pied sur le frein. »

6. Faites les choses de façon remarquable. « Il y a beaucoup de propositions sérieuses en affaires, mais qui sont aussi ennuyeuses. Pourquoi lancer votre entreprise si elle ne propose pas quelque chose de nouveau et d’excitant? »

7. Ce n’est pas encore assez bon. Si vous vous demandez constamment après chaque geste important si ce que vous venez de faire est suffisant, vous serez souvent surpris de constater que non.

8. Fréquentez d’autres personnes. Parfois, les gens dont nous sommes le plus proche ne comprennent pas clairement ce qu’on essaie de faire, dit-il. Trouvez-en qui comprennent et passez du temps avec eux.

8,75. Quand Impakt vivait des jours difficile, Paul Klein devait se rassurer lui-même. Pour se convaincre qu’il n’échouerait pas, il se citait le livre de Dr. Seuss, Oh, the Places You’ll Go! : « Et réussiras-tu? Oui! Tu réussiras! »

Bien sûr, les conseils de Paul Klein devraient être pris avec un grain de sel : la mesure de son succès se fonde sur son efficacité à faire passer son message sur les changements sociaux en entreprise. Dans un article qu’il a écrit pour Forbes, il admet que, s’il a réussi à établir une marque très forte avec Impakt, il lui reste maintenant à en faire une entreprise très profitable.

Et vous, qu’en pensez-vous?

Mira Shenker