12 conseils pour se préparer à l’imprévisible

Par La rédaction | 15 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Si aucune PME n’est à l’abri d’une situation de crise, toute organisation peut toutefois contribuer à réduire l’impact possible de sinistres ou de situations d’urgence au moyen d’un plan détaillé d’intervention. Bien qu’il ne soit pas question ici de conquête de nouveaux marchés ou d’investissements, cet aspect doit être considéré comme partie intégrante de la gestion du risque global.

Selon une récente étude publiée par la Banque de développement du Canada, les PME seraient plus exposées au risque du fait de leur lieu unique d’activité. Toutefois, elles seraient nombreuses à ne pas pouvoir compter sur un protocole permettant de réduire l’impact de tels évènements sur le personnel, les actifs et la reprise des activités.

Dans le but de démontrer l’importance d’une telle mesure, la BDC a dressé une liste des 12 incontournables en la matière.

1 – Un contrat d’assurance personnalisé

Afin de bénéficier du maximum en matière de couverture en cas de sinistre, il importe de s’assurer que les protections incluses au contrat sont adéquates et adaptées à votre profil d’entreprise.

2 – Un plan d’action détaillé

Un plan en bonne et due forme doit présenter autre chose que des grandes lignes d’action. Il doit tenir compte de nombreux facteurs : risques internes, risques externes, proximité de certains éléments physiques ou géographiques pouvant aggraver ou réduire les effets d’un sinistre, possibilité d’intervention d’urgence, proximité des principaux services d’urgence, etc.

3 – Sorties de secours et lieu de rencontre identifiés

Les endroits sécuritaires de même que les ressources internes et externes devraient être connus de tous les employés, incluant les sorties de secours, les abris spéciaux et les points de ralliement extérieurs.

4 – Un personnel averti en vaut deux

Préparer adéquatement le personnel à travers des activités de simulation peut contribuer à générer des réflexes pouvant faire la différence en cas de crise réelle. En tout temps, au moins une personne-ressource doit détenir les différents mots de passe, codes et clés d’accès nécessaires à la protection ou l’évacuation du personnel.

5 – À chaque employé une tâche spécifique

Dans l’élaboration de la stratégie globale, chaque employé doit se voir attribuer une tâche spécifique. Chaque personne doit connaître sa position et son importance dans la chaîne de gestion de crise.

6 – Une trousse d’urgence adéquate

Selon la liste établie par le Bureau d’assurance du Canada, une trousse d’urgence adéquate devrait garantir la survie pendant une période de 72 heures suivant un sinistre. Pour en savoir plus sur la teneur minimale de cet outil indispensable, suivez ce lien.

7 – Une génératrice électrique fonctionnelle

En cas de panne électrique généralisée, une génératrice électrique peut faire toute la différence, surtout en période de grand froid. La personne responsable de cet équipement doit s’assurer de toujours entreposer l’essence nécessaire à son fonctionnement dans une pièce bien aérée.

8 – Une protection contre l’intrusion

Une brèche de sécurité ou un vol de banques de données peut s’avérer aussi catastrophique qu’un sinistre pour une PME. L’étude recommande l’utilisation de solutions coupe-feu, d’antivirus et de détecteurs d’intrusion sur tous les réseaux et ordinateurs connectés.

9 – Une sauvegarde ponctuelle

Afin de protéger vos données et vos dossiers clients, un dispositif de sauvegarde s’impose. Disque externe sécurisé, système infonuagique ou cryptage sur disque à grande capacité : toutes les options sont valables pour assurer la suite des activités après un incendie, une inondation ou un vol.

10 – Réduire les risques à l’interne

Plusieurs actions peuvent être posées pour limiter l’impact d’un sinistre ou d’un cambriolage. L’étude cite à cet effet des gicleurs, des portes et fenêtres résistant aux chocs, des verrous sur les portes d’armoire, et des systèmes d’ancrage au sol ou au mur des bibliothèques, armoires, ordinateurs et caisses enregistreuses.

11 – Un protocole assurant la suite des choses

À la suite d’un évènement majeur, il peut parfois être difficile de savoir quand et comment reprendre les activités de l’entreprise. Un protocole tenant compte de la gravité des situations permet de respecter les normes s’appliquant (gouvernementales, médicales, d’assurance, etc.).

12 – L’actualisation, clé de l’efficience

Tout plan révisé et actualisé garantit les meilleures méthodes et pratiques d’intervention possibles. Ainsi, les changements d’activités, le roulement de personnel, l’implantation de nouveaux équipements et l’arrivée de nouvelles entreprises voisines doivent être pris en considération.

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