3 facteurs qui influencent la fibre entrepreneuriale

Par La rédaction | 16 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Connaissez-vous bien vos clients entrepreneurs? Les résultats d’un récent sondage d’Amway pourront certainement vous aider à mieux les cerner.

Rédigé à partir des réponses de 50 000 personnes dans 45 pays, le septième rapport mondial sur l’entrepreneuriat d’Amway a identifié trois facteurs majeurs qui influencent l’envie de se lancer en affaires : le genre, l’âge et le niveau d’éducation.

LES HOMMES PLUS CONFIANTS

Bien que 43 % des personnes interrogées au Canada pourraient s’imaginer lancer une entreprise, les hommes ont une perception légèrement meilleure de l’entrepreneuriat (90 % le voient positivement) que les femmes (87 %). L’écart s’agrandit quand il est question de lancer une entreprise : 52 % des hommes indiquent être susceptibles de le faire, contre seulement 34 % des femmes. En outre, 56 % des femmes interrogées se disent à l’aise de rechercher des clients, contre 68% des hommes.

LES JEUNES PLUS MOTIVÉS

Sans trop de surprise, les générations plus jeunes sont davantage intéressées par l’entrepreneuriat que les générations qui les ont précédées. Les Canadiens de moins de 35 ans montrent un désir beaucoup plus fort de lancer leur propre entreprise (91 %) que ceux de plus de 50 ans (84 %).

LES DIPLÔMÉS UNIVERSITAIRES PLUS POSITIFS

Selon le rapport, l’éducation a une influence importante sur le potentiel entrepreneurial des Canadiens. Les diplômés universitaires sont plus positifs à l’égard de l’entrepreneuriat (94 %) que ceux qui n’ont pas de diplôme (85 %). Les personnes diplômées pensent aussi qu’elles sont plus susceptibles d’avoir un travail autonome dans les cinq années à venir (49 %) que celles qui n’ont pas de diplôme (43 %). Cela dit, les deux groupes ont les mêmes motivations pour lancer une entreprise : l’indépendance à l’égard d’un employeur, l’accomplissement personnel et la perspective d’un second revenu.

LES ENTREPRENEURS RESPECTÉS

Qu’ils soient hommes ou femmes, jeunes ou vieux ou encore diplômés ou non, les Canadiens voient l’entrepreneuriat d’un bon œil (88 % contre 77 % à l’échelle mondiale). Cet optimisme, continu depuis 2015, peut expliquer l’importance croissante de tendances mondiales comme l’économie du partage, l’économie à la demande et l’économie de pair à pair.

« Les Canadiens, peu importe leur âge, leur genre ou leur niveau d’éducation, ont des points de vue positifs solides concernant l’entrepreneuriat, la plupart reflétant ou dépassant la moyenne internationale », commente dans un communiqué Derek Hassay, professeur à la Haskayne School of Business de l’Université de Calgary.

La moitié d’entre eux souhaitent devenir entrepreneurs, et 46 % affirment qu’ils poursuivraient leur rêve de se lancer en affaires malgré l’opposition de leur famille et de leurs amis.

En outre, 45 % des répondants envisagent un travail autonome au cours des cinq prochaines années et 63 % se disent à l’aise de rechercher des clients, un élément crucial du travail autonome.

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