4 façons d’aider les proprios de PME

12 septembre 2012 | Dernière mise à jour le 12 septembre 2012
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Conseiller les propriétaires de PME est une autre paire de manches : leur fortune est en général liée à l’entreprise qu’ils construisent, dont ils ont héritée ou qu’ils cherchent à vendre – ou tout cela à la fois, fait remarquer Ann Marsh, de Financial Planning.

La publication s’est récemment entretenue avec plusieurs conseillers américains qui ont passé des décennies à travailler avec des propriétaires d’entreprise. Voici quatre de leurs conseils clés.

1. La stratégie de sortie

Demandez à votre client de vous décrire sa stratégie de sortie idéale. Beaucoup d’entrepreneurs sont pris dans le tourbillon de la gestion quotidienne et ne réfléchissent pas à cette question cruciale. Il y a pourtant plusieurs façons de se retirer d’une entreprise : vendre, se tourner vers la famille, liquider, etc.

2. Convention de rachat d’actions

Cet accord contractuel – vu comme un testament d’entreprise – est décisive pour les entreprises comptant plusieurs fondateurs, puisqu’il détermine à l’avance qui peut racheter les parts d’un associé qui s’en va ou les parts d’un actionnaire, quels événements peuvent déclencher un rachat et à quel prix les intérêts d’un associé peuvent être vendus.

Faites comprendre à vos clients l’importance d’avoir un contrat dûment signé. S’ils n’en ont pas, la mort ou le départ d’un associé peut tout chambouler pour celui qui reste, et sa famille.

3. Couvrir ses arrières

Les assurances vie et invalidité jouent un rôle clé dans l’avenir des petites et moyennes entreprises. Si l’un des fondateurs décède alors que la majorité de son actif est dans son entreprise, les droits de successions peuvent engloutir la moitié de la valeur de la compagnie et forcer la vente de celle-ci.

4. Traiter les enfants et les héritiers équitablement

Mettre sur pied un plan de relève pour l’entreprise familiale, tout comme partager l’héritage, peut s’avérer délicat. Si la famille est enlisée dans les querelles, dites-lui qu’il vaut mieux liquider l’entreprise et distribuer les profits à ses membres plutôt que d’exécuter un plan de relève voué à l’échec.