4 signes pour reconnaître un mauvais gestionnaire

Pour la PME, tout est une question de gestion. Si le gestionnaire en poste n’est pas à la hauteur, toute l’entreprise en souffre. Mais à quoi reconnaît-on une personne incompétente? Quatre attitudes particulières permettent un tel diagnostic, selon un article du site Dynamique-mag.

Les problèmes découlant directement d’une gestion inadéquate sont nombreux et déterminants dans la (sur)vie d’une entreprise. Croissance difficile, haut taux de roulement du personnel et occasions manquées ne sont que quelques-uns des symptômes de cette carence qui affecte bon nombre d’entreprises et d’organisations.

1. UNE MAUVAISE COMMUNICATION

Communiquer, c’est orienter les effectifs, c’est émettre en vue de recevoir. Une dynamique qui échappe au mauvais gestionnaire qui n’accorde pas assez de temps à valider la transmission d’un message et la rétroaction qu’il peut susciter. La bidirectionnalité de la communication? Connaît pas. Selon l’article, une telle attitude nuit à la dynamique de groupe. Et probablement à la culture d’entreprise en général.

2. UNE PERSONNALITÉ CONFLICTUELLE

Rien de bon ne peut sortir d’un climat de travail empreint de négativité. Les sautes d’humeur, les remarques désobligeantes et le désintéressement envers les membres de l’équipe dénotent un grave manque de contrôle de soi et de leadership. Un gestionnaire sans tact, sans enthousiasme et sans humour ne peut espérer motiver ses effectifs.

3. UNE MAUVAISE UTILISATION DES RESSOURCES

Comprendre l’importance première des ressources humaines est l’apanage des bons gestionnaires. Savoir utiliser les différentes formations afin de garder le personnel au fait des derniers développements dans un secteur d’activité spécifique demeure l’une des qualités recherchées chez un gestionnaire compétent. Négliger cette réalité peut souvent se traduire par des opportunités manquées et des obstacles à la croissance. Selon l’article, l’immobilisme et la mauvaise gestion des ressources sont deux traits caractéristiques du mauvais gestionnaire.

4. UNE VISION LIMITÉE

Présider aux destinées d’une entreprise demande une vision. Que ce soit en matière de produits, de services, de pratiques ou de positionnement dans un secteur d’activité, le succès d’une PME ne peut se mesurer que par rapport à l’atteinte progressive de cette vision entrepreneuriale. Un gestionnaire ne voyant guère plus loin que l’obtention du prochain contrat et se contentant d’une vision limitée au présent ne peut prétendre à une réelle croissance. Pire encore : il livre son entreprise aux aléas de l’économie et aux progrès de la concurrence. Un bon gestionnaire devrait toujours être en mesure d’inculquer sa passion à son équipe.