5 conseils pour une expansion à l’international réussie

Par La rédaction | 1 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Dans un contexte d’accord de libre-échange revu et augmenté et de compétitivité générale accrue, plusieurs PME songent présentement à se lancer à l’international. Si l’idée d’offrir ses produits et services dans de nouveaux marchés a de quoi stimuler la fibre entrepreneuriale de vos clients, encore faut-il que cet acte soit justifié et appuyé par un processus d’analyse qui ne tienne pas seulement compte d’une étude de marché.

Dans le but de susciter cette réflexion et bien préparer le lancement d’une telle initiative, Raymond Chabot Grant Thornton vient de publier cinq conseils à l’attention des entrepreneurs qui rêvent de succès et de capitaux étrangers. Pour que ce rêve ne tourne pas au cauchemar ou à l’échec, glissez cette liste dans leurs documents à consulter…

Déléguer pour garantir une communication optimale

Choisir une personne ou un groupe pour assurer la communication et le développement en territoire étranger relève de l’impératif entrepreneurial. Déléguer une partie du travail à des ressources œuvrant en pleine connaissance de cause (langue, protocole, connaissance des différents intervenants gouvernementaux, institutionnels ou d’entreprise) doit être envisagé comme un investissement, et non une dépense. Prendre de l’expansion à l’international ne s’improvise pas.

Déterminer un budget

Avant de se lancer dans les processus concrets de développement en terre étrangère, une planification détaillée des coûts s’impose. Études de marché, rencontre des intervenants clés, honoraires professionnels, obtention de permis ou de certifications : voilà des incontournables de tout projet d’expansion. Toutefois, selon le territoire visé, le coût de certaines de ces activités peut différer grandement.

Respecter la stratégie globale

Afin de réussir dans un marché étranger, tout projet d’expansion doit s’inscrire en ligne directe avec la stratégie globale orientant les activités québécoises en cours. Un projet indépendant mené à l’étranger pourrait souffrir de l’application des méthodes de gestion locales, peu adaptées à d’autres marchés, notamment en matière de fiscalité.

Fixer des objectifs réalistes

Se montrer trop confiant peut susciter bon nombre de mauvaises surprises une fois en mode international. On recommande ainsi de fixer des objectifs raisonnables qui tiennent compte du calcul du rendement du capital investi à ce jour avant le lancement du projet.

Sécuriser le modèle de financement

Comment sera financée l’initiative? Du fonds de roulement de l’entreprise? D’un partenariat avec un autre investisseur? De subsides de programmes gouvernementaux à l’exportation? D’un emprunt? Peu importe la ou les sources retenues, celles-ci doivent être connues et sécurisées plusieurs mois avant le lancement officiel du projet.

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