Les réseaux sociaux au boulot, oui ou non?

Par La rédaction | 18 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les technologies évoluent et avec elles, les mœurs, les mentalités et même les méthodes de gestion du personnel. Frappés d’interdiction lors de leur arrivée dans la sphère communicationnelle et dans les pratiques de travail, les médias sociaux ne seraient peut-être plus les obstacles à la productivité initialement perçus. Une enquête récemment publiée par eFax présente ainsi la nouvelle réalité sur les distractions au bureau et propose des conseils pour améliorer la performance globale du personnel.

Pour les besoins du sondage, 313 employés français ont été interrogés au sujet de leurs pratiques virtuelles à teneur personnelle en rapport avec leur performance au travail. Considèrent-ils une interdiction d’accès comme démotivante? Est-il possible de s’autoréguler et d’atteindre un équilibre générant à la fois satisfaction personnelle et performance attendue?

Les distractions ne concernent pas seulement l’accès à Internet, mais surtout les situations vécues quotidiennement sur le lieu de travail.

Les causes de distractions les plus mentionnées par les sondés sont :

  • le collègue qui parle fort (69 %);
  • le téléphone fixe (53 %);
  • le téléphone mobile (43 %);
  • les conversations en personne (41 %).

Les nouveaux outils numériques sont, quant à eux, perçus comme ayant un impact moindre sur la communication au travail : Facebook (40 %), Twitter (28 %), courriels (23 %), fax (10 %), messagerie instantanée (7 %).

• Interdire ou réduire l’accès?

Interrogés au sujet des activités virtuelles non autorisées au travail les plus susceptibles de distraire, les participants ont répondu : les courriels (38 %), Facebook (34 %), mobile (32 %) et YouTube (20 %).

Toujours selon l’enquête, 70 % des employés considèrent l’accès personnel à Internet comme un facteur de productivité, à l’instar de l’utilisation d’un mobile (60 %), d’un horaire de travail flexible (80 %) et d’un espace adapté (67 %).

• Facteurs à considérer pour optimiser la productivité

Dans un contexte de haute concurrence et de rareté de la main-d’œuvre qualifiée, la motivation, voire la rétention des talents passe de plus en plus par la création d’un environnement de travail confortable, chaleureux et propice à l’établissement de liens amicaux. L’entreprise eFax livre à cet effet cinq conseils généraux susceptibles de faire la différence en matière d’amélioration de la productivité.

• Place à la luminosité naturelle

Rien ne vaut la lumière naturelle. Écrans, tablettes, fluorescents, lampes de bureau et autres dispositifs ont beau avoir été conçus de façon ergonomique pour un type de travail, certains d’entre eux suscitent parfois plusieurs états contre-productifs chez le personnel : migraines, fatigue, irritabilité et même insomnie, la lumière artificielle privant l’employé des variations de lumière nécessaires à son horloge interne.

• Pause café et productivité

L’employeur moderne doit se montrer souple en matière de durée de pause café. Les effets concrets sur la motivation et la performance seraient nombreux : décompression, repos des yeux, étirement des muscles, échanges d’informations, intégration des nouveaux employés, socialisation générale, etc.

• Réseaux sociaux et performance

Autorisée ou non, l’utilisation d’Internet à des fins personnelles peut difficilement être évitée. Selon l’étude d’eFax, le classement des distractions virtuelles au travail observées en France se détaille ainsi : consultation des courriels personnels (38 %), Facebook (34 %) Youtube (20 %), jeux en ligne (19 %), Twitter (15 %). Il convient donc d’établir des règles entourant l’utilisation des réseaux sociaux et autres afin de conserver l’indice de performance justifiant le salaire.

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