Aimer son travail ou travailler pour vivre?

Par Anaïs Chabot | 26 juin 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

La majorité des Canadiens affirment qu’ils travaillent pour vivre, mais un grand nombre d’entre eux affirme qu’il est plus important d’avoir un travail agréable que de gagner un salaire important. C’est ce que révèle le plus dernier sondage Workmonitor mondial de Randstad.

Cette proportion de Canadiens qui disent travailler pour vivre (82 %) se situe dans la moyenne mondiale, selon Randstad. Le sondage révèle également que 30 % des travailleurs canadiens quitteraient leur emploi si ce dernier ne leur offrait plus de possibilité de développement personnel. De plus, le deux tiers des employés canadiens ne considèrent pas qu’un bon salaire soit plus important que le fait d’aimer son travail. Le sondage démontre même que près de 40 % des travailleurs canadiens sont prêts à renoncer à une partie de leur salaire pour conserver leur emploi. Randstad a pu noter que cette volonté des employés de faire des compromis salariaux est directement liée au rendement financier de leur employeur. C’est donc dire que si leur employeur éprouve des problèmes financiers, les employés ont plus tendance à vouloir renoncer à une partie de leur salaire. Au Canada, 36 % des travailleurs considèrent que leur employeur éprouve des difficultés financières.

« Un grand nombre de travailleurs se posent la question au cours de leur carrière : Quel est le compromis entre un emploi stimulant et un chèque de paie satisfaisant? Les travailleurs canadiens sont motivés par un certain nombre de facteurs. Certaines personnes accordent une importance au fait de gagner un salaire qui les incite à se rendre au travail chaque jour, tandis que d’autres prennent en considération des facteurs tels que l’environnement de travail agréable, les avantages, les heures de travail souples, des collègues coopératifs et un emploi intéressant, affirme Stacy Parker, vice-présidente exécutive, Marketing de Randstad Canada. Il ne fait aucun doute qu’un salaire élevé entraîne un meilleur niveau de vie, mais si l’on tient compte du fait que les travailleurs passent la majorité de leur temps au travail, il arrive souvent que cela ne soit pas suffisant pour garantir leur bonheur », soutient madame Parker.

Anaïs Chabot