Assurance invalidité : les Canadiens peu protégés

Par La rédaction | 25 avril 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Yuliya Rosher / 123RF

Moins de Canadiens ont une assurance invalidité dans le cadre de leurs avantages sociaux qu’en 2015, selon un sondage de RBC Assurances. La plupart de ces travailleurs sans assurance invalidité (84 %) n’ont pas souscrit par eux-mêmes une assurance, ce qui les expose à un risque sur le plan financier.

En effet, seulement 48 % des Canadiens bénéficient d’une assurance invalidité au travail, ce qui constitue une baisse de 9 % en moins de trois ans. « Comme la majorité des travailleurs canadiens indiquent qu’ils n’ont pas d’assurance invalidité dans le cadre de leurs avantages sociaux, ils devraient revoir leur couverture et faire immédiatement le nécessaire pour être bien protégés au cas où il leur arriverait quelque chose, explique Maria Winslow, directrice générale principale, Assurance de personnes à RBC Assurances. En l’absence d’une protection financière adéquate, les Canadiens s’exposent à des risques, pour eux-mêmes et pour leur famille, s’ils sont aux prises avec une invalidité qui les oblige à s’absenter du travail. »

En effet, plus de la moitié des répondants au sondage (68 %) admettent ne pas pouvoir assumer les conséquences financières d’un arrêt de travail. Presque la moitié des travailleurs canadiens aux prises avec une invalidité (45 %) avouent ne pas avoir arrêté de travailler pour des raisons financières et 51 % d’entre eux ont affirmé avoir dû reprendre le travail plus vite que souhaité.

Le lieu de travail et la formule de travail représentent souvent des obstacles à l’obtention d’une assurance invalidité. Ainsi, les travailleurs à temps partiel ou les contractuels ne sont pas admissibles aux avantages sociaux (25 %), tout comme ceux qui travaillent à leur compte (22 %). Et même lorsqu’ils ont des emplois permanents à temps plein, l’employeur n’offre pas toujours d’avantages sociaux ni d’assurance invalidité (35 %).

Le coût est un autre obstacle. Plus du quart des répondants estiment ne pas avoir les moyens de souscrire une assurance invalidité.

La rédaction