Attention aux erreurs de recrutement

Par La rédaction | 30 mars 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Pandémie oblige, les employeurs ont été obligés de modifier leurs processus de recrutement, ce qui a fait augmenter le risque de procéder à une mauvaise embauche. Des erreurs qui sont plus coûteuses qu’avant, révèle une étude de Robert Half.

Plus de trois gestionnaires principaux sondés sur quatre (77 %) admettent avoir recruté le mauvais candidat pour un poste, et plus de la moitié (56 %) affirment que l’impact négatif est plus grave maintenant qu’il y a un an.

Il a fallu à ces gestionnaires en moyenne 11 semaines pour réaliser que la personne ne cadrait pas avec les exigences du poste et la laisser partir et cinq semaines pour procéder à une nouvelle embauche, soit quatre mois de temps perdu.

Ce sont les employeurs du Manitoba (22 semaines) et de l’Ontario (17) qui déplorent avoir perdu le plus de temps pour corriger leur erreur.

« Les erreurs sont plus susceptibles de se produire lorsque de nouvelles stratégies d’embauche sont adoptées rapidement. Et, malheureusement, une mauvaise embauche peut avoir des conséquences importantes pour toute une organisation », affirme David King, président de district principal de Robert Half au Canada.

En plus du temps perdu à pourvoir le poste et former le nouvel employé, un mauvais recrutement entraîne une baisse du moral et de la productivité du personnel et un stress accru pour le superviseur.

« Afin de réduire les risques d’erreurs d’embauche et de former les meilleures équipes, les organisations doivent élaborer une stratégie globale d’entrevue et d’évaluation des candidats qui répond aux besoins opérationnels actuels et émergents », souligne M. King.

Le sondage a été mené du 19 novembre au 18 décembre 2020 auprès de 600 gestionnaires d’entreprises comptant 20 employés ou plus au Canada.

La rédaction