Avancées techniques : une menace pour les travailleurs?

Par La rédaction | 10 septembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Mon emploi est-il menacé par la numérisation? Serai-je remplacé par un robot? C’est ce que se demande un tiers des Canadiens.

En effet, un travailleur sur trois est d’avis que son emploi actuel pourrait disparaître prochainement en raison des avancées technologiques, selon l’étude Workmonitor de Randstad, pour laquelle des employés de 33 pays différents ont été sondés.

Comment les employés peuvent-ils demeurer pertinents dans un tel contexte ? Pour conserver le capital humain d’une entreprise, l’étude propose ces trois conseils :

1) Tirer profit des programmes de formation

Offrir des programmes internes et proposer à ses employés d’en suivre à l’externe demeure une bonne idée. Même chose pour les cours avancés ou les certifications liés au domaine. Les gouvernements provinciaux ou fédéraux offrent aussi des programmes de formation continue.

2) Demeurer au fait des innovations liées au secteur d’activité

Un employeur peut suggérer à ses travailleurs de lire des publications d’associations professionnelles ou de participer à des congrès sur les plus récents développements dans le secteur d’emploi. Ils pourront ainsi identifier des formations pertinentes permettant l’optimisation de leurs connaissances ou envisager un changement de carrière.

3) Être le premier à proposer de nouveaux outils ou systèmes

Les compétences des travailleurs seront donc reconnues et leur intérêt pour l’optimisation des méthodes et pratiques les positionnera en tant que personnes ressources. Cela confèrera une valeur ajoutée à leur contribution et devrait se traduire par une certaine stabilité d’emploi.

Avenir et transformation

Les employeurs utilisent des technologies qui optimisent les processus de travail, créant chez les employés un contexte de concurrence avec des machines de plus en plus puissantes, peu coûteuses et faciles à utiliser. Le sondage révèle que 68 % des Canadiens croient que la technologie ouvre des possibilités tandis que 32 % des répondants la perçoivent comme un risque potentiel.

Si le document évoque la peur de l’avenir, il apporte également des exemples d’avancées technologiques ayant suscité une transformation de la demande en main-d’œuvre. Il cite, par exemple, la baisse de la « demande pour les dactylos et les standardistes » qui aurait été contrebalancée par une hausse des emplois d’adjointes administratives possédant « des compétences avancées en informatique ».

« De plus, la technologie a fait émerger de nouveaux secteurs et il existe maintenant une multitude d’emplois pour les concepteurs d’applications, les spécialistes du marketing numérique, les architectes de données massives et les gestionnaires des médias sociaux », commente Tom Turpin, président de Randstad Canada. Les faits et les données liés à l’innovation n’assombrissent pas nos perspectives d’avenir, mais ils doivent nous faire prendre conscience des compétences que nous devons posséder pour décrocher nos emplois futurs. »

Ce à quoi il ajoute : « Quelle que soit la place de la technologie dans nos vies et au sein des entreprises, l’apport humain est encore nécessaire. Nous avons besoin des compétences d’un programmeur pour créer des programmes qui commandent à un ordinateur d’effectuer des tâches spécifiques en fonction des résultats voulus. Scientifiques, ingénieurs et technologues imaginent aujourd’hui ce que seront les emplois de demain. »

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