4 obstacles au commerce international

Par La rédaction | 15 juin 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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De nombreuses entreprises canadiennes envisagent d’étendre leurs activités à l’international pour accéder à de nouveaux marchés. Mais entre la parole et les gestes, le fossé semble souvent infranchissable.

Réalisée auprès de 350 compagnies canadiennes, l’étude 100 champions mondiaux : Soutenir la réussite internationale des moyennes entreprises canadiennes d’Aimia révèle que 24 % des entreprises qui envisagent une expansion à l’étranger ne savent pas par où commencer.

Celles-ci n’ont pas les connaissances nécessaires pour repérer les marchés propices à leur développement (46 %) et n’ont aucune idée des démarches à entreprendre pour s’implanter à l’étranger (63 %).

En fait, la moitié des répondants (51 %) ne savent pas vraiment si leur entreprise est prête à faire le grand saut. En revanche, 90 % des compagnies canadiennes qui font déjà des affaires à l’international jugent que leur expansion a été un succès.

« Nous avons constaté, grâce à notre étude, que les entreprises mondiales ont un plus grand éventail de clients et ont accès à de nouveaux partenaires, se protègent des ralentissements économiques au Canada et affichent des rendements supérieurs sur les investissements », indique Rupert Duchesne, chef de la direction du groupe Aimia.

OBSTACLES MAJEURS

La plupart des entreprises canadiennes disent faire face à quatre obstacles majeurs lorsqu’elles envisagent une expansion à l’international : les connaissances, les talents, les ressources et l’exposition au risque.

Plus d’un tiers des entreprises canadiennes croient d’ailleurs qu’elles ne disposent pas du talent nécessaire pour remporter du succès à l’extérieur des frontières. La moitié d’entre elles (50 %) estiment également ne pas avoir le soutien et les ressources voulus pour s’étendre en dehors du Canada.

Pourtant, même si elles connaissent l’existence d’organismes pouvant leur offrir de l’aide (banques de développement, chambres de commerce, organismes gouvernementaux, etc.), les entreprises sont peu nombreuses à faire appel à leurs services : seulement 22 % dans le secteur de la fabrication et 13 % dans le secteur des services.

Près de 30 % des entreprises de services et 44 % de celles qui produisent des biens expliquent plutôt miser sur leurs relations personnelles pour faire des affaires à l’étranger.

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