Conditions de travail : bilan positif pour les PME

Par La rédaction | 21 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Young people working in bright office.

Au Québec, il fait bon travailler dans une PME. Avec un salaire moyen supérieur de 70 % au salaire minimum, des mesures de conciliation travail-vie personnelle et des programmes d’assurance, le constat est fort positif. C’est ce que révèle le sondage Des faits sur les conditions de travail dans les PME, dévoilé par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui offre un portrait actuel des incitatifs offerts par les PME, de même qu’un aperçu de leurs intentions pour 2015.

Comme le précise le document, ces conditions de travail sont offertes dans une dynamique particulière. « Les PME sont en concurrence avec le secteur public et les grandes entreprises pour attirer et retenir leur main-d’œuvre, note Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI. Quand on sait que le chiffre d’affaires médian des PME au Québec est de 425 000 $ par année et que leur marge de manœuvre est faible, cela représente un grand défi. »

Faits à considérer

Les PME sondées comptent en moyenne 16 employés, dont 13 à temps plein et trois à temps partiel. Leur salaire moyen est 18 $/heure, soit environ 70 % de plus que le salaire minimum;

Au nombre des avantages sociaux et incitatifs recensés, on note l’assurance pour frais médicaux et maladie (39 %), l’assurance médicaments (39 %), l’assurance invalidité (37 %). Les bonis annuels liés à la performance sont toujours d’actualité (30 %).

Selon le sondage, 87 % des PME offrent des mesures de conciliation famille-travail, dont les plus prisées sont la possibilité de choisir ses jours de vacances (63 %), la prise de congés non rémunérés pour raisons personnelles (49 %) et la capacité de modifier les horaires de travail (43 %).

La situation pour 2015

  • La hausse salariale moyenne accordée devrait se chiffrer, en moyenne, à 1,3 %;
  • 41 % des entrepreneurs sondés envisagent des hausses supérieures à 1,5 %;
  • 20 % du même échantillon considèrent un gel des salaires pour 2015;
  • 58 % des chefs d’entreprise entendent recruter au cours de la prochaine année.

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