De nouveaux capitaux pour les femmes d’affaires

Par La rédaction | 27 juin 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Sergey Nivens / 123rf

Souvent confrontées à un manque d’options de financement pour assurer la croissance de leur entreprise, les femmes entrepreneures pourront à tout le moins compter sur trois milliards de dollars de nouveaux capitaux octroyés par BMO Banque de Montréal.

Ces prêts, qui seront accordés au cours des trois prochaines années, seront exclusivement réservés aux entreprises canadiennes détenues par des femmes.

« BMO a réellement à cœur d’aider les femmes entrepreneures à faire croître leur entreprise et de renforcer leurs collectivités grâce à des capitaux, d’autres produits financiers et des services-conseils qui permettront à ces leaders de créer de nouveaux emplois et de nouvelles occasions », soutient Dev Srinivasan, premier vice-président et chef – Services bancaires aux entreprises au Canada à BMO Banque de Montréal.

En 2014, la banque avait mis 2 G$ de capitaux à la disposition des femmes entrepreneures canadiennes.

SOUTIEN EXTRA-FINANCIER

En marge de l’octroi de nouveaux capitaux, l’institution financière lancera deux initiatives dans les prochains mois. Grâce à un centre de ressources en ligne, les femmes qui en sont à différentes étapes du cycle de vie de leur entreprise auront accès à des outils et à des conseils portant sur un large éventail de sujets.

BMO commanditera également la journée Startup Canada, qui aura lieu en octobre sur la colline parlementaire à Ottawa. Un atelier expressément conçu pour les femmes propriétaires d’entreprise y sera offert.

« Nous sommes fiers d’offrir bien plus que des services bancaires aux femmes propriétaires d’entreprise en investissant dans la recherche, en créant des plateformes éducatives novatrices et en commanditant des conférences et des séminaires d’affaires qui mettent l’accent sur les femmes entrepreneures au Canada », indique Dev Srinivasan.

Une étude publiée plus tôt cette année concluait que l’accès au capital et au crédit était plus difficile pour les femmes, car les innovations qu’elles développent, majoritairement non technologiques, sont moins reconnues par les programmes actuels d’aide financière.

La rédaction