Des processus d’intégration mal pensés

Par La rédaction | 2 mai 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Aux États-Unis, les nouveaux employés estiment que leur processus d’intégration ne couvre pas suffisamment certains éléments de base nécessaires à leur réussite, rapporte une enquête d’Eagle Hill Consulting.

Menée auprès de 800 employés américains, l’enquête montre que les employés ne sont pas satisfaits de la compréhension de l’établissement de relations (71 %), de la culture organisationnelle (62 %), de la technologie (54 %) et des avantages sociaux (46 %) que leur offre le processus d’intégration de leur nouvelle compagnie.

« L’intégration est tellement plus que de la paperasse et des listes de contrôle, rappelle Melissa Jezior, présidente et directrice générale d’Eagle Hill Consulting, dans un communiqué. Ce que vous ne voulez pas, c’est que votre entreprise devienne le Grand Regret des nouveaux employés à cause d’un échec de leur intégration. »

Il est étonnant de noter que seuls 30 % des répondants recherchent une assistance plus importante de la part des ressources humaines. La majorité des sondés (63 %) désirent en fait être davantage aiguillés par leur supérieur hiérarchique au cours de l’intégration.

Durant leur premier mois de travail, les nouveaux employés aimeraient comprendre davantage comment leurs performances sont mesurées (83 %), avoir plus d’informations sur les ressources en matière de santé mentale et physique (76 %) et davantage de conseils sur la manière de réussir dans la culture d’entreprise (74 %).

« Ce qui est essentiel pour les employeurs, c’est de cesser de considérer l’intégration comme une simple fonction de ressources humaines à court terme, assure Melissa Jezior. Réussir l’intégration de nouvelles recrues dans votre organisation se fait sur la durée avec de nombreuses personnes impliquées, ce qui est d’autant plus complexe compte tenu de la croissance du travail à distance et hybride. »

Près de la moitié des sondés (49 %) rapportent ne pas avoir été formés en personne. Ils ont ainsi été formés soit de manière virtuelle (31 %), soit de façon hybride (18 %).

Toutefois, il est évident que le processus d’intégration doit être repensé si les patrons désirent avoir des employés heureux et avoir un plus haut taux de rétention. L’enquête montre ainsi que seuls 50 % comptent occuper le même emploi dans trois ans.