Desjardins lance un « fonds transatlantique » de 120 M$

Par La rédaction | 13 juin 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Alors que les relations commerciales sont plus tendues que jamais entre le Canada et les États-Unis, Desjardins vient de lancer un nouveau fonds pour soutenir les PME québécoises dans leur expansion en Europe.

Doté d’une enveloppe de 120 millions de dollars à l’issue d’une première ronde de financement, le Fonds Transatlantique est géré conjointement par Desjardins Capital et Siparex, une société spécialisée dans le capital investissement en France. Plusieurs commanditaires ont également appuyé le projet, dont Exportation et Développement Canada (EDC), Capital régional et coopératif Desjardins et Bpifrance.

Le nouveau fonds permettra de co-investir dans les PME françaises et québécoises pour les appuyer dans leur croissance. Une ressource de Siparex est déjà établie au Québec alors qu’une ressource de Desjardins Capital sera basée en France. Cette approche permet aux partenaires d’appuyer le développement des entreprises françaises dans le marché nord-américain à partir du Québec et, réciproquement, celui des entreprises québécoises vers le marché européen à partir de la France, soulignent les deux partenaires. Ainsi, les PME accompagnées auront accès à une croissance internationale et bénéficieront des écosystèmes de part et d’autre de l’Atlantique.

« Desjardins est fier d’appuyer l’internationalisation des PME du Québec, indique Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins. Notre nouveau fonds a été créé afin d’appuyer le développement et la croissance de nos entreprises en Europe dans un marché estimé à plus d’un demi-milliard de consommateurs. »

EDC tient à préciser que la création de ce fonds intervient dans un contexte économique particulièrement favorable grâce à la mise en application provisoire de l’Accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada depuis le 21 septembre 2017.

« Le Fonds Transatlantique est une façon originale d’aider plus d’entreprises canadiennes à tirer profit de l’Accord économique et commercial global Canada-Union européenne (AECG), ce qui augmentera la croissance des sociétés canadiennes vers la deuxième économie mondiale, tout en encourageant la diversification de notre commerce international », explique Benoit Daignault, président et chef de la direction d’EDC.

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