Do you speak jargon financier?

7 Décembre 2016 | Dernière mise à jour le 7 Décembre 2016
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Cette année, les entreprises du monde de la finance et des affaires ont dû exercer dans un paysage ultra concurrentiel. Dans ce contexte, la généralisation des nouvelles technologies a entraîné l’usage au quotidien de certains termes techniques auparavant réservés à une poignée d’initiés, souligne EY.

Voici, dans le désordre, les 10 mots qui ont le plus fait parler en 2016, selon le cabinet d’audit financier, qui en rappelle ici le sens.

1. Disruption L’innovation, c’est arriver à créer une meilleure version de produits ou de services existants, alors que la « disruption », c’est remettre en question tout ce qui touche une organisation, c’est-à-dire son modèle d’affaires, son but, sa clientèle et sa valeur. La disruption « modifie de façon radicale les produits et services d’une organisation et entraîne fréquemment des changements dans les règles d’un secteur entier ». Avec le savoir qui croît de façon continue grâce aux données de masse, les avancées technologiques et l’évolution des attentes des clients, « les disruptions se feront plus fréquentes dans les entreprises et dans les secteurs ».

2. Blockchain Celle-ci peut être vue comme une grande base de données publique et infalsifiable, qui permet l’échange direct d’informations entre pairs sans intermédiaire et contient l’historique de toutes les transmissions. Ce système « pourrait révolutionner les services financiers en rendant les opérations plus économiques, plus rapides, plus transparentes et plus fiables ». Vu son potentiel énorme, il n’est donc pas étonnant que la blockchain « continue à faire l’objet d’expérimentations par les sociétés de services financiers qui cherchent à découvrir ses applications les plus utiles ».

3. Cybersécurité Elle « vise à protéger les ordinateurs, les réseaux, les programmes et les données contre l’accès, le changement ou la destruction imprévu ou non autorisé ». Ce domaine occupe une place de plus en plus importante au sein des sociétés, car « l’augmentation de la connectivité et de la numérisation représente une manne pour les criminels et compromet la sécurité ». Par conséquent, « il est devenu impératif pour les organisations d’améliorer la protection de leurs systèmes, des membres de leur personnel et de leurs données ».

4. Technologie financière (FinTech) Les sociétés de technologies financières tirent parti des innovations de pointe pour créer des outils épurés, intuitifs et abordables pour la prestation de services financiers. Selon EY, l’adoption au Canada de produits de technologie financière devrait tripler dans les 12 prochains mois. Pour conserver leur rang, « les banques traditionnelles investissent déjà dans une approche centrée davantage sur le client par leurs propres investissements dans la technologie ou leurs partenariats avec des sociétés de technologie financière ».

5. Analytique Cette dernière aide les organisations à retirer un volume colossal de données (mégadonnées, ou big data) de leurs activités d’exploitation, de leurs clients et de leurs produits, et à en extraire des informations importantes. Grâce à cette technique, elles peuvent ainsi « optimiser leurs processus clés, améliorer leurs produits et centrer leur approche davantage sur le client ».

6. Numérique Ce terme englobe notamment les communications, les processus et la cybersécurité. Les organisations cherchent toujours de nouvelles façons de croître et de se protéger, mais les anciens modèles peuvent être dépassés et elles doivent alors penser à acquérir une « stratégie numérique ». Aujourd’hui plus que jamais, elles ont tout intérêt à planifier leur avenir en analysant la situation vue sous tous les angles, depuis les incidences financières jusqu’à la transformation stratégique. « Le numérique devrait accompagner tous leurs gestes et, par-dessus tout, tous ceux de leurs clients. »

7. Développement durable Si l’idée d’utiliser les ressources de la planète sans compromettre son avenir n’est pas neuve, elle touche désormais tous les secteurs. « Compte tenu des nouvelles mesures de réduction du carbone prises par les organismes de réglementation et des demandes de transparence venant des actionnaires, les entreprises doivent comprendre que le développement durable n’est plus simplement une chose souhaitable, mais une nécessité. »

8. Innovation L’accélération des changements dans chaque secteur oblige les organisations à évoluer pour survivre. Résultat, elles doivent innover. « L’innovation réside dans l’amélioration constante d’un produit ou d’un service en trouvant de nouvelles façons de régler de vieux problèmes. » Et comme trouver une innovation ne va pas forcément de soi, les compagnies doivent établir une stratégie en ce sens. « Chaque secteur, y compris celui des services financiers, est forcé d’innover pour développer de nouveaux produits viables qui créent de la valeur pour leurs entreprises. »

9. Excellence opérationnelle Cette notion recouvre le fait d’« utiliser divers outils et principes pour continuellement améliorer les indicateurs clés de performance d’une organisation ». Compte tenu des incertitudes géopolitiques et économiques actuelles, plusieurs sociétés ont désormais recours à l’excellence opérationnelle pour les aider à rationaliser leurs processus et à réduire leurs coûts, en particulier dans les secteurs de l’assurance et des services financiers.

10. Marché intermédiaire Le Canada compte plus de 1,2 million d’entreprises à capital fermé. Le marché intermédiaire (PME, entreprises en démarrage et grandes organisations) aide les collectivités en créant des emplois et en favorisant la croissance économique.

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