Échanges commerciaux : retour prévu au niveau d’avant la crise

Par La rédaction | 3 juin 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une hausse des échanges commerciaux à long terme est à l’horizon, selon une étude de HSBC. Les accords commerciaux passés et à venir, les liens commerciaux avec les États-Unis et la présence croissante du Canada dans les marchés émergents permettent d’entrevoir l’avenir avec optimiste pour les PME.

La croissance annuelle du commerce mondial, chiffrée à 1,5 % entre 2012 et 2014, devrait passer à 8 % par an dès 2017, selon HSBC. La hausse du PIB canadien pour la période 2021 à 2030 est, pour sa part, estimée à 2,1 %.

D’autres facteurs pourraient également stimuler ce retour à l’avant-crise financière de 2008, dont les nouveaux accords commerciaux en cours de négociation et des stratégies opérationnelles tirant pleinement parti de la faiblesse de la devise canadienne et du cours du pétrole.

L’étude cite à cet effet l’accord de libre-échange conclu avec la Corée du Sud, le projet de Partenariat transpacifique (PTP) et le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), tous trois perçus comme des vecteurs de croissance accélérée des exportations.

« Le redressement des marchés émergents et l’accélération de la croissance dans les pays développés qui se dessinent à l’horizon laissent présager une reprise des exportations canadiennes qui pourraient retrouver leur niveau d’avant la crise financière », a déclaré par voie de communiqué Andrew Skinner, responsable en chef, Commerce international et financement des comptes clients à la Banque HSBC Canada.

Mais, souligne-t-il, pas question de s’y limiter. Il importe plutôt d’identifier des débouchés misant sur de nouveaux partenaires commerciaux et le développement de nouveaux produits, notamment dans les domaines de l’électronique, de la pharmaceutique et de la haute technologie.

Pronostics

Les prévisions économiques portant sur l’horizon 2015-2030 se détaillent comme suit :

  • la composition des produits importés restera sensiblement la même;
  • la machinerie industrielle représentera le secteur d’importation le plus important et devrait contribuer à hauteur de plus de 20 % à la croissance totale des importations pour la période prévue;
  • l’énergie représentera environ 25 % de la croissance totale des exportations, alors que la chute du cours pétrolier et la faible reprise anticipée influeront sur les exportations;
  • la baisse du dollar canadien et le coût réduit du pétrole devraient stimuler la hausse des exportations;
  • l’exportation de matériel de transport devrait connaître une augmentation directement liée à la demande américaine croissante.

L’étude recense également des facteurs négatifs pouvant influer sur les perspectives. On note ainsi :

  • les délais et retards observés en matière de négociations et d’instauration d’accords de libre-échange;
  • la réduction continue des chaînes d’approvisionnement mondiales, résultat des politiques et tendances au rapatriement de la production des produits usinés intermédiaires.

L’électronique : croissance et déficit

L’industrie électronique canadienne est appelée à croître à long terme, selon l’étude. D’environ 4 % annuellement au cours de la période 2015-2030, bien que la croissance des importations découlant de la demande des consommateurs canadiens demeurera supérieure à plus de 6 % par an. Un déficit commercial est donc attendu dans ce secteur.

Le passage des tarifs douaniers de 6 % à 0 %, prévu par l’Accord sur les technologies de l’information (ATI) de l’OMC, devrait aussi avoir un impact considérable sur cette industrie. L’élargissement de l’accord à 200 produits supplémentaires générera une réduction du taux moyen des droits appliqués sur ces produits au Canada.

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