Économie canadienne : l’optimisme fléchit

Seulement 48 % des comptables professionnels canadiens occupant des postes de haut niveau se sont dits confiants au troisième trimestre quant aux perspectives économiques 2015, contre 56 % au second trimestre. Quelque 7 % des sondés avouent être pessimistes et le reste demeurent neutres, a récemment révélé le sondage CPA Canada Tendances conjoncturelles (T3 2014).

Bien que le niveau d’optimisme soit plus élevé qu’en 2013 à pareille date, où le taux de répondants optimistes se chiffrait à 37 %, le document note qu’il s’agit d’une première baisse recensée en 2014.

Les répondants se sont aussi exprimés sur les perspectives de croissance de leur propre entreprise.

• 62 % des participants se disent optimistes pour leur compagnie pour les 12 prochains mois, comparativement à 66 % en 2013 à pareille date;

• 73 % des sondés anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires au cours des 12 prochains mois et 69 % s’attendent à une hausse de leur bénéfice;

• 44 % des répondants prévoient une hausse du nombre d’employés, par rapport à 48 % au second trimestre, alors que 39 % n’envisagent aucun changement et que 16 % prévoient une baisse. Le reste a déclaré ne pas savoir.

Le défi des ressources humaines

Deux répondants sur trois ont mentionné le recrutement, le perfectionnement et la fidélisation des employés à titre de défis majeurs ou modérés. Pour eux, ces mesures permettent la rétention des talents :

• offrir un régime de rémunération concurrentiel : 89 %;
• reconnaître et récompenser le bon travail : 88 %;
• offrir un régime d’avantages sociaux concurrentiel : 75 %;
• promouvoir les possibilités d’avancement : 75 %.

Le télé-travail a la cote

Le télé-travail figure également parmi les solutions. À cet égard, le rapport chiffre à 50 % les chefs d’entreprise permettant aux employés de travailler depuis leur domicile et à 26 % ceux qui s’y refusent.

Les sondés en faveur de ce mode de travail sont d’avis :

• qu’il augmente la satisfaction des employés : 75 %;
• qu’il permet l’instauration d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle : 70 %;
• qu’il fidélise les employés actuels : 67 %.

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