Élection fédérale : les PME voteront pour les engagements

Par La rédaction | 14 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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À moins d’une semaine du jour du scrutin, un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) révèle que les propriétaires de PME voteront davantage pour le programme d’un parti que pour son chef et ses candidats locaux.

En effet, pour près des deux tiers (64 %) des propriétaires de PME au Canada (56 % au Québec), la plateforme électorale des partis est le facteur qui influence le plus leur choix. Par ailleurs, 20 % mentionnent que c’est plutôt le chef du parti et 12 % affirment que ce sont plutôt les candidats de leur circonscription. Au Québec, les propriétaires de PME accordent un peu plus d’importance à ces derniers facteurs, puisqu’ils sont respectivement 24 % et 17 % à effectuer davantage leur choix en fonction du chef ou du candidat local.

« Visiblement, il semble que les engagements électoraux des partis politiques comptent pour les chefs de petites et moyennes entreprises au Canada, et ce, au-delà des personnalités locales ou nationales », note Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI.

L’INFLUENCE DES DÉBATS DES CHEFS

Les résultats du sondage indiquent également que les débats des chefs ont eu une certaine influence sur le vote de plusieurs propriétaires de PME. Ainsi, 42 % ont affirmé avoir regardé les débats et, parmi ceux-ci, environ la moitié indique que ceux-ci influencent leur vote (51 %). La tendance est encore plus prononcée au Québec, où ces pourcentages se chiffrent respectivement à 46 % et 59 %.

De plus, 80 % des répondants canadiens ont affirmé que la campagne électorale a suscité des discussions dans leur entreprise. Cette proportion est plus basse au Québec, à 68 %.

« Les campagnes électorales sont des occasions privilégiées de discuter des enjeux qui préoccupent les électeurs, ajoute Mme Hébert. Le temps qu’il reste à celle-ci représente donc une belle opportunité de traiter encore de sujets qui préoccupent les PME tels que le taux d’imposition des petites entreprises, la paperasserie, la hausse potentielle du RPC/RRQ et d’autres taxes sur la masse salariale comme l’assurance-emploi. »

La rédaction