Élections : les PME veulent des changements

Par La rédaction | 11 septembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Brian Jackson / 123RF

La campagne électorale vient à peine d’être lancée que déjà les PME ont dressé une liste de leurs demandes en matière économique et fiscale aux partis fédéraux.

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a remis aux chefs des principales formations politiques quelque 9 000 lettres signées par des propriétaires de PME de tout le pays.

Certaines demandes contenues dans ces lettres concernent des mesures créées en 2017 dans le cadre de la très impopulaire réforme Morneau sur la fiscalité des sociétés privées. La FCEI souhaite notamment que les conjoints soient exemptés des nouvelles règles sur le fractionnement du revenu et que les nouvelles règles sur l’imposition des revenus de placement passifs soient annulées.

La Fédération milite aussi pour l’annulation ou la réduction de la hausse de cotisation au Régimes de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec après 2019. Elle souhaite également qu’il soit dorénavant « aussi facile de transférer une PME à un membre de la famille que de la vendre à un étranger ».

Pour réduire les coûts d’embauche et de formation, la FCEI propose en outre d’abaisser le taux de cotisation à l’assurance-emploi ou d’accorder un congé de cotisation aux employeurs qui recrutent des jeunes de 15 à 24 ans.

De façon plus générale, la FCEI demande aux partis de s’engager à alléger les lourdeurs administratives découlant des politiques et des lois, d’améliorer les services gouvernementaux, de supprimer la taxe fédérale sur le carbone et d’établir un plan pour parvenir à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans.

« Les chefs de PME constituent un groupe d’électeurs important parce qu’ils créent des emplois et font tourner l’économie, signale Simon Gaudreault, directeur principal de la recherche nationale à la FCEI. Ils sont conscients que les prochaines élections représentent un momentum déterminant pour faire entendre leurs principales préoccupations en matière de fardeau fiscal, de financement et de main-d’œuvre. Ils ne demandent pas la charité au gouvernement. Ce qu’ils veulent plutôt, c’est une véritable écoute et du gros bon sens. »

La rédaction