Est-il payant d’investir dans la santé des employés?

Par La rédaction | 27 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
alexraths / 123RF

Selon un sondage de la firme de courtage en assurances Hub International, 66 % des employeurs américains disent obtenir un retour sur investissement lorsqu’ils favorisent la santé et la performance de leurs employés.

Plus d’un tiers des répondants citent une hausse de la productivité de leurs employés, et la même proportion observe une amélioration du moral.

Toutefois, les 400 dirigeants des secteurs financiers ou des ressources humaines interrogés sont moins satisfaits des impacts jugés trop souvent négligeables sur le taux de roulement des travailleurs, leur absentéisme et la gestion des maladies chroniques.

JUGULER LES COÛTS

Aux États-Unis, plus de la moitié des répondants considèrent comme une priorité de se mettre en conformité avec l’Affordable Care Act. Mieux connue sous le nom d’Obamacare, cette loi affecte aussi les entreprises canadiennes qui ont des employés au Sud de la frontière. Elles aussi doivent se conformer aux nouvelles règles.

Ils sont toutefois beaucoup plus nombreux (76 %) à s’inquiéter de la gestion des coûts de ce type d’investissement. Si l’on regarde seulement du côté des dirigeants œuvrant dans les départements financiers, la quasi-totalité (97 %) s’inquiètent fortement des coûts des avantages sociaux.

Pour Mike Barone, président de Hub International, les dirigeants des départements finances et ressources humaines évoluent à une époque inédite de perturbation, causée notamment par l’obligation de se conformer à l’Affordable Care Act, l’augmentation du coût des soins de santé et les nouvelles exigences provenant d’équipes de travail multigénérationelles.

« Prendre une approche stratégique et axée sur le long terme des avantages sociaux des employés est la clé pour atteindre ses objectifs en matière de gestion des coûts, de conformité et de productivité des travailleurs », avance-t-il.

Ce texte a d’abord été publié sur SmallBizAdvisor.ca. Traduction et adaptation par Jean-François Venne.

La rédaction