Être ami avec son employé? Mauvaise idée!

Par La rédaction | 26 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
rawpixel / 123RF

Le bon gestionnaire surveille-t-il ses employés, les inonde-t-il d’avantages ou est-il ami avec eux? Rien de tout cela.

C’est ce que conseille le magazine Entrepreneur.com, qui relève ainsi cinq mythes au sujet de la gestion d’entreprise.

1. Il faut surveiller les employés de près.

Au contraire. Regarder par-dessus l’épaule d’un salarié l’empêchera de se donner au maximum, de peur de faire des erreurs. Il est normal de vouloir se tenir au courant de ce que font les employés, écrit Entrepreneur.com, « mais cela ne génèrera pas d’accomplissements ». Il faut plutôt embaucher des employés en qui on aura confiance, et qui partageront la vision de l’entrepreneur avec audace et créativité.

2. Il faut être davantage ami que patron.

Rien n’est moins vrai. S’il est certain qu’une atmosphère cordiale est importante, il faut surtout que le salarié respecte le patron et lui fasse confiance pour amener l’entreprise à bon port. « S’ils vous font confiance, ils seront motivés et auront le souci du détail. »

3. Offrir des avantages fait la différence.

On peut trop en faire en offrant des incitatifs tous azimuts, de la table de ping-pong à la bière du vendredi en passant par le hamac pour faire la sieste. « Tout cela est bien, mais ne cultive pas la loyauté des employés. » Une politique de portes ouvertes et une bonne communication avec les employés au sujet des défis de l’entreprise encouragent davantage l’engagement des employés. « Favoriser les lieux de rencontre informels leur permettra de se rencontrer et de partager, renforçant la collaboration tout en nouant des liens. »

4. L’évaluation, c’est une fois par année.

La motivation ne sera pas très élevée si les salariés ne rencontrent le patron que lorsque les choses vont mal. La critique constructive et le dialogue en continu permettent aux employés de maintenir le bon cap. Le patron tient néanmoins à avoir des rencontres d’évaluation formelles, mais il faut éviter d’insister sans fin sur les erreurs de parcours. Il faut miser sur le développement des employés, ce qu’on peut accomplir en conjuguant leurs désirs avec les objectifs de l’entreprise.

5. Le désaccord est proscrit.

Pas du tout. La confrontation ne sert personne, mais une discussion franche et bien argumentée au sujet d’un désaccord peut faire croître une PME. « La croissance provient également de la capacité d’un patron d’être à l’écoute, et de bien cerner les capacités de ses subalternes. » Sans compter que les employés se développeront eux aussi s’ils comprennent bien la vision du patron. Le fait est que le conflit fait partie du cycle d’innovation et de création, d’où l’importance de créer une ambiance propre à la confrontation d’idées.

La rédaction