Exporter pour prospérer

Par La rédaction | 4 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La faiblesse du dollar canadien, la baisse des prix de l’énergie et la forte croissance de certains marchés clés sont trois facteurs qui pointent tous dans la même direction pour les PME canadiennes : l’exportation.

Selon un nouveau rapport des Services économiques RBC, la conjoncture économique actuelle est particulièrement favorable aux PME qui souhaitent augmenter leurs revenus en accroissant leurs exportations de biens et services à l’étranger.

Au cours de la dernière décennie, de nombreux facteurs, notamment la récession de 2008 et la vigueur du dollar canadien, ont forcé de nombreuses sociétés exportatrices à fermer leurs portes ou à se tourner vers le marché canadien, mais le contexte a changé et est maintenant beaucoup plus favorable aux exportateurs, affirme l’institution financière dans son rapport.

LES PME QUI EXPORTENT ONT DES REVENUS PLUS ÉLEVÉS

Les PME effectuent déjà 25 % des exportations de marchandises au Canada. Leur part reste néanmoins faible comparativement à d’autres économies développées, ce qui laisse entendre qu’une augmentation est possible. Dans plusieurs secteurs, comme ceux des services informatiques et culturels, ce pourcentage est par exemple supérieur à 50 %.

Après avoir atteint un sommet il y a une dizaine d’années, le nombre de PME exportatrices avait chuté de 15 % en 2010 et, selon les estimations, n’a pas augmenté depuis. Pourtant, les PME exportatrices génèrent des revenus moyens plus élevés et sont susceptibles de croître plus rapidement que les PME qui n’exportent pas.

Elles tendent également à être plus optimistes concernant leur croissance future et sont plus enclines à investir que les autres PME. En moyenne, les dépenses des PME exportatrices canadiennes pour l’achat de machines et de matériel, la recherche et le développement et les nouvelles technologies sont plus élevées que celles des autres PME.

RBC formule trois recommandations pour les propriétaires de PME qui envisagent de passer à la vitesse supérieure en exportant leurs produits et services à l’étranger :

  • Envisager des sources de financement variées : Les propriétaires d’entreprise qui rejettent les exportations en raison de problèmes de financement devraient se renseigner sur les subventions gouvernementales, le financement commercial et le crédit commercial offert par les fournisseurs.
  • Puiser dans les ressources gouvernementales : Les institutions du secteur public, comme Exportation et développement Canada (EDC) et la Banque de développement du Canada (BDC), offrent de l’information, des mesures d’encouragement à l’exportation et des services financiers pour aider les entreprises à prendre de l’expansion à l’échelle mondiale.
  • Rechercher des occasions à l’étranger : L’Accord économique et commercial global (AECG) récemment conclu avec l’Union européenne offre aux PME de nouvelles occasions grâce à l’élimination des barrières tarifaires et d’autres obstacles. Le Partenariat transpacifique pourrait également créer de nouvelles occasions dans la région Asie-Pacifique pour les PME.

La rédaction