Génération Y : le salaire avant tout

Par La rédaction | 8 mars 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Vos clients propriétaires de PME peuvent oublier les horaires flexibles et la conciliation travail-vie personnelle comme arguments d’embauche : ce que les jeunes employés veulent vraiment, c’est un meilleur salaire.

C’est, du moins, ce que laisse croire un sondage de Monster mené auprès de 1 300 salariés âgés entre 18 et 36 ans en France, en Allemagne, au Pays-Bas et au Royaume-Uni. Et pour 60 % des répondants, « être mieux payé » est le principal facteur susceptible d’améliorer leur satisfaction au travail, rapporte Le Figaro.

Les Y ont certes de plus grandes attentes que leurs prédécesseurs en matière de conciliation travail-vie privée (29 %) et d’horaires de travail flexibles (26 %), mais ces préoccupations demeurent loin derrière la question du salaire de base.

INÉVITABLES COMPROMIS

Les jeunes Français sont nombreux à faire des compromis lors de leur embauche, tels que l’acceptation d’un salaire moins élevé qu’espéré (26 %), des occasions d’avancement plus limitées qu’attendues (17 %) et un poste loin de leur lieu de prédilection (17 %). Une majorité de jeunes Français (60 %) envient par ailleurs les conditions d’entrée de leurs parents dans le monde du travail.

Pour éviter d’avoir à faire trop de concessions, une forte proportion de travailleurs européens sont disposés à travailler à leur compte : 46 % en France, 31 % en Allemagne et 30 % au Royaume-Uni. Il faut toutefois noter que le travail autonome n’est vu que comme une solution temporaire par bon nombre des répondants. À long terme, 32 % d’entre eux se voient évoluer en entreprise pour avoir « plus de responsabilités et un meilleur salaire ».

LES GRANDES ENTREPRISES ONT LA COTE

L’attrait des startups demeure limité chez les Y. Seulement 3 % d’entre eux préfèrent travailler dans un tel milieu, contre 12 % dans une entreprise nationale et 17 % dans une entreprise internationale.

La perspective de décrocher un poste à l’étranger séduit également les jeunes travailleurs européens : 34 % se disent intéressés par un tel emploi, tandis que 13 % des 18-36 ans sont déjà expatriés. Cela dit, 38 % des répondants ne souhaitent pas travailler dans un autre pays, alors que 24 % l’envisageraient seulement s’ils ne trouvaient pas de travail dans leur pays.

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