La baisse du dollar inquiète les PME

Par La rédaction | 16 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le tiers des quelque 500 propriétaires de PME canadiens interrogés par la CIBC à la fin du moins de février se dit inquiet d’une baisse continue du dollar canadien.

LA CIBC relève ainsi que 53 % des entreprises manufacturières sondées sont préoccupées par la chute du dollar, tandis que 44 % des entreprises de services de gros ou de détail le sont. La banque estime qu’une majorité d’entreprises n’a rien prévu pour contrer cette baisse, car « de nombreux propriétaires de PME se sont habitués à un dollar solide, ce qui peut expliquer pourquoi nombre d’entre eux n’ont pas pris de mesures afin de protéger leur flux de trésorerie », peut-on lire dans le communiqué relatant les résultats du sondage. En effet, ce sont 68 % de ces mêmes propriétaires qui n’ont pris aucune mesure permettant de pallier l’impact négatif que cela pourrait avoir sur leur flux de trésorerie. Au Québec, cette proportion grimpe à 78 %.

Quelles conséquences?

S’il est vrai qu’un dollar en baisse peut convenir aux entreprises exportatrices et rendre le pays plus attrayant pour les investisseurs étrangers, les conséquences nettes peuvent être négatives, selon un récent rapport de l’Institut Fraser.

Au premier plan des conséquences : le prix des produits comme l’essence, le gaz naturel et les denrées alimentaires, qui risquent de subir des hausses dans les prochaines semaines. Tout cela pèsera sûrement sur les entreprises, qui pourraient bien devoir hausser leurs prix.

Le dollar en baisse peut rogner les marges bénéficiaires et miner la compétitivité dans certains secteurs, estime la banque.

Quelles solutions?

Toujours selon le sondage, les PME réduisent leurs dépenses (14 %), ajustent les prix (13 %) ou cherchent de nouveaux clients ou fournisseurs (10 %) pour pallier la baisse du dollar.

Entre autres solutions préconisées pour réduire l’impact d’un huard qui fléchit, la CIBC propose un plan de gestion des devises et la création d’un fonds d’urgence.

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La rédaction