La Chine, un marché à ne pas négliger

Par La rédaction | 26 avril 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Si elles veulent demeurer concurrentielles dans un marché de plus en plus mondialisé, les entreprises canadiennes n’ont pas le choix, elles devront faire de la modernisation technologique une priorité.

C’est particulièrement vrai pour les entreprises du secteur de la fabrication qui font des affaires en Chine, indique un rapport du Conference Board du Canada commandé par HSBC Canada.

Même si les produits de base devaient continuer de représenter une part importante des importations chinoises, la réorientation structurelle en cours de l’économie vers un modèle axé sur la consommation pour répondre aux besoins d’une classe moyenne grandissante augmentera la demande pour de nombreux biens et services. Or, le Canada détient un avantage concurrentiel international dans plusieurs des secteurs prometteurs.

« L’économie chinoise a peut-être ralenti ces dernières années, mais elle demeure l’une des économies du monde dont la croissance est la plus rapide », commente Linda Seymour, vice-présidente à la direction et responsable en chef des services aux entreprises à la Banque HSBC Canada. « On prévoit que son taux de croissance pour 2017 sera de 6,5 %, contre 2% pour l’économie canadienne. Il est clair que la Chine offre des débouchés pour les entreprises canadiennes. »

MISER SUR LES SERVICES

Comme le marché des services professionnels en Chine manque grandement de maturité, les entreprises de services canadiennes sont bien positionnées pour accroître leur présence dans le pays. Parmi les secteurs prometteurs identifiés dans le rapport, on note les services personnels, culturels et de loisirs, les services techniques, les services financiers ainsi que les services informatiques et d’information.

« Si la Chine ouvre effectivement ses secteurs des services aux investissements directs étrangers, le rééquilibrage économique en cours dans ce pays générera de nombreuses nouvelles occasions pour les entreprises canadiennes », soutient Mme Seymour.

Les services d’architecture et d’ingénierie, par exemple, sont très bien placés pour tirer parti de la hausse de la demande chinoise. En effet, ces derniers et les autres services techniques ont vu leurs investissements croître dans le capital humain et physique. Les entreprises de ce secteur ont enregistré une augmentation importante de leurs marges de profit et ont la capacité nécessaire pour répondre à la demande chinoise.

La rédaction