La protection de la réputation à l’ère du numérique

Par Marilyn Horrick, Chubb du Canada Compagnie d’assurance | 27 septembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les poursuites en diffamation étaient chose rare auparavant, mais depuis l’arrivée d’Internet, nous sommes désormais davantage exposés à ce risque.

En raison de leur croissance exponentielle, Facebook, Twitter, MySpace, LinkedIn, YouTube, Picasa, Flickr et le tout nouveau Google+ sont devenus des moyens faciles et attrayants d’exprimer ses opinions, positives et négatives, sur des gens et des sujets qui pourraient en subir des conséquences préjudiciables. Et si l’on y ajoute les blogues personnels, les risques s’en trouvent multipliés à l’infini.

Bien que l’on puisse supposer que les parents font preuve de circonspection envers les risques posés par l’univers numérique, leurs enfants, eux, ne connaissent pas d’autre monde. Nombre d’entre eux croient que le monde virtuel est sûr et cadencent leur vie au rythme des textos, des gazouillis et des échanges virtuels, sans compter les courriels.

En Alberta, deux finissants du secondaire ont été suspendus après avoir envoyé un courriel d’intimidation et onze étudiants ontariens ont eux aussi été suspendus pour avoir affiché des commentaires concernant leur directeur d’école sur une page Facebook. Des cas similaires surgissent chaque jour.

Un courtier a raconté récemment un incident où un étudiant du secondaire avait créé une page MySpace tenant des propos diffamatoires à l’endroit d’un de ses professeurs. Ses parents ont été poursuivis pour plus de un million de dollars et n’étaient pas protégés par leur assurance des propriétaires occupants. Ce genre de risque est particulièrement important pour les clients mieux nantis.

Il serait utile de réévaluer la couverture d’assurance de vos clients pour vérifier s’ils sont adéquatement protégés. Cet exercice vous permettra à tous deux d’avoir l’esprit plus tranquille.

Voici quelques conseils utiles à partager avec vos clients afin de les aider à préparer leurs enfants à évoluer de manière plus sûre dans l’univers virtuel.

  • Rappelez‑vous que les photos et les commentaires affichés dans les médias sociaux ou dans les courriels peuvent facilement tomber dans le domaine public et, ainsi, échapper totalement à votre contrôle.
  • Tout ce qui est affiché sur Internet peut être vu par la direction de l’école de votre enfant, ses camarades de classe, vos voisins ou des employeurs potentiels.
  • Évitez les commentaires désobligeants dans les textos et les courriels, mais tout particulièrement dans les pages des médias sociaux.
  • Réfléchissez avant d’afficher quoi que ce soit. Une photo peut être drôle ou vous pouvez être en colère contre quelque chose, mais une fois la photo ou le commentaire affiché, les conséquences peuvent se faire sentir pendant très longtemps.
  • Lorsqu’un étudiant est à l’université, il peut ne pas faire preuve du même type de jugement que lorsqu’il est à la maison, et les conseils des parents peuvent permettre de prévenir certaines conséquences embarrassantes et certaines situations pouvant se révéler préjudiciables.

Ces quelques mises en garde à vos clients, surtout vos clients fortunés qui ont beaucoup à perdre, pourraient leur épargner un stress financier et émotionnel inutile. Après tout, une assurance ne peut couvrir que les pertes financières pour lesquelles vos clients sont couverts.

Les opinions et l’information contenues dans les présentes proviennent des auteurs et ne représentent pas nécessairement les opinions de Chubb du Canada Compagnie d’Assurance ou des assureurs du Groupe Chubb, compagnies d’assurance. L’information procurée ne devrait pas être considérée comme un conseil juridique ni une déclaration définitive sur la loi applicable. Pour obtenir un tel avis, vous devriez consulter votre propre conseiller juridique.

Marilyn Horrick est vice-présidente adjointe, Assurances des particuliers de Chubb, Chubb du Canada Compagnie d’assurance.

Marilyn Horrick, Chubb du Canada Compagnie d’assurance