La santé des employés doit incomber aux employeurs

Par La rédaction | 18 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Voici un énoncé que tous vos clients dirigeants de PME devraient prendre soigneusement en note : une grande majorité de Québécois estiment que les employeurs sont responsables de soutenir la santé de leurs employés.

Selon l’indice de mieux-être des Canadiens Sun Life, plus de quatre Québécois sur cinq sont d’avis que les entreprises doivent prendre des mesures en matière de santé physique (84 %) et mentale (86 %) pour favoriser le bien-être des travailleurs.

Les résultats à l’échelle nationale montrent que les répondants voient un lien important entre la santé et la productivité des employés. D’ailleurs, plus du tiers (35 %) des Canadiens affirment qu’au cours des six derniers mois, leur santé physique ou mentale a eu un effet négatif sur leur productivité au travail.

UNE PRIORITÉ POUR LA GÉNÉRATION Y

La tendance est encore plus marquée chez les membres de la génération Y : 47 % d’entre eux ont indiqué que leur état de santé a eu un effet défavorable sur leur productivité au travail au cours des six derniers mois, contre 30 % des derniers baby-boomers et 26 % des premiers baby-boomers.

Les employés de la génération Y sont également plus nombreux à considérer que la responsabilité de leur santé incombe à leur employeur. En effet, près de deux répondants sur cinq de la génération Y estiment que les employeurs sont en grande partie responsables de la santé physique (38 %) et psychologique (37 %) de leurs employés.

« Les entreprises qui investissent dans des programmes de mieux-être ciblés font état de retombées positives. Celles-ci peuvent être de l’ordre d’une productivité améliorée, d’une réduction de l’absentéisme et d’un personnel en meilleure santé », soutient Robert Dumas, président de la Financière Sun Life au Québec.

La sixième édition annuelle de l’indice de mieux-être des Canadiens Sun Life est basée sur les résultats d’un sondage mené par Ipsos Reid entre le 15 et le 23 juin 2015 auprès de 2 404 Canadiens âgés de 18 à 80 ans.

La rédaction