Le 9 à 5, une forme de torture?

Par La rédaction | 16 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Les entreprises ne devraient pas obliger leurs employés à travailler selon un horaire classique de 9 h à 17 h. Leur santé et leur productivité sont en jeu, affirme un scientifique de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni.

Selon le Dr Paul Kelley, le manque de sommeil serait un « gros problème de société » et forcer les gens à travailler avant 10 h serait une « torture », rapporte le magazine Gentside découverte.

Selon lui, l’horloge biologique des moins de 55 ans serait perturbée par le rythme 9 h – 17 h d’une journée de travail traditionnelle. En plus de la baisse de productivité et de la mauvaise humeur, cela ferait accumuler de la fatigue qui rendrait à terme les employés stressés, voire malades.

À titre d’exemple des bienfaits d’une journée qui commence plus tard, le scientifique a expliqué que, lorsqu’il travaillait dans une école secondaire, il avait retardé le début des cours de 8 h 30 à 10 h. Les résultats des élèves avaient alors augmenté de 19 %.

AUCUN CONTRÔLE POSSIBLE

Le cœur du problème résiderait dans le fait que les horaires de travail actuels sont décalés par rapport à l’horloge biologique humaine, qui ne peut être réglée puisqu’elle se synchronise avec le soleil et la lumière en général.

« Le manque de sommeil est extrêmement préjudiciable pour l’organisme, les systèmes physiques et émotionnels. Nous ne pouvons pas changer nos rythmes de 24 heures. Vous ne pouvez pas apprendre à vous lever à un certain moment. Votre corps sera sensible à la lumière du soleil et vous n’en êtes pas conscient », affirme Paul Kelley.

Parmi les effets néfastes du manque de sommeil, on compte le cancer colorectal, le cancer du sein, la perte de masse cérébrale et un risque accru de souffrir d’obésité et d’AVC.

La rédaction