Le capital de risque plus accessible aux PME

Par La rédaction | 3 mai 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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BDC Capital, la division d’investissement de la Banque de développement du Canada (BDC), va sortir 1,8 milliard de dollars de sa poche pour soutenir les PME canadiennes à forte croissance ayant peu d’actifs à offrir en garantie.

Versé sur une période de cinq ans, ce capital de croissance aidera les entreprises « à innover davantage, à être plus productives et à s’internationaliser », indique la société d’État dans un communiqué.

Cet engagement financier représente une augmentation de 50 % de ce type de prêts par rapport aux cinq années précédentes.

« Cette initiative est une suite logique à nos efforts pour soutenir les projets de croissance et de relève des PME canadiennes. Les capitaux seront déployés sur cinq ans et incluent des solutions de financement à risque plus élevé comme le financement sur liquidités, le financement mezzanine et le financement par capitaux propres », explique Jérôme Nycz, vice-président exécutif à BDC Capital.

L’institution financera également les transitions d’entreprise par voie de fusion, d’acquisition et de rachat par les cadres. Les entrepreneurs peuvent ainsi encaisser une partie de la valeur nette de leur société tout en demeurant propriétaire de celle-ci, ce qui constitue souvent la première étape d’un projet de transfert.

Au cours des cinq dernières années, BDC Capital a investi près de 1,2 G$ en capital de croissance dans le cadre de plus de 750 transactions.

Capital de risque : Montréal fait figure d’exception

Le nombre de transactions dans des entreprises financées par du capital de risque établies au Canada a atteint un creux depuis le troisième trimestre de 2015… sauf à Montréal, où il a enregistré une hausse de 56 %. La métropole québécoise fait figure d’exception au pays, notamment grâce à son écosystème « fort et dynamique dans le secteur des technologies », selon le Rapport canadien MoneyTree de PwC et CB Insights.

« Cette effervescence mène non seulement à une augmentation du nombre d’investissements pour le dernier trimestre, mais également à une importante mobilisation de capitaux qui seront, en grande partie, réinvestis dans des entreprises québécoises. Recherches, innovations, talents, investisseurs actifs, le marché montréalais a tous les ingrédients pour demeurer un pôle technologique », affirme dans un communiqué Christine Pouliot, associée en transactions pour PwC Canada.

Dans l’ensemble du Canada, les investisseurs ont engagé 460 millions de dollars américains dans ces sociétés au premier trimestre de 2017. Il s’agit d’une hausse de 10% par rapport au premier trimestre de 2016.

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