Le choix des placements pour les régimes CD : une question de méthode

14 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Choisir les placements pour les régimes à cotisation déterminée (CD) peut causer des maux de tête. Mais avec la bonne approche, les choix deviennent plus clairs.

Difficile d’être collectif et individuel à la fois. Dans un monde idéal, chaque participant du régime devrait avoir sa propre stratégie de placement et l’accès à un expert pour bâtir le portefeuille idéal. Mais à moins d’avoir le don d’ubiquité, le conseiller d’une entreprise ne peut rencontrer tous les employés. Son défi est de bâtir la solution la mieux adaptée au plus grand nombre, sans sacrifier la simplicité.

« La plupart des employés ne s’y connaissent pas assez en placements pour faire des choix éclairés parmi les différents fonds d’un régime CD. Et malgré leur bonne volonté, les employeurs ne peuvent leur offrir une solution commune », explique Nick Iarocci, vice-président associé, programmes de placements à la Standard Life.

La qualité avant la quantité

Attentes de rendement, tolérance au risque, horizon de temps, revenu nécessaire à la retraite et avant… Chaque individu est très différent, et en l’absence d’un conseiller particulier, l’équation de la planification est difficile à résoudre.

« La première question que nous posent les employeurs, c’est : combien de fonds devrait-on offrir à nos participants ? Ou encore : quelle part d’actions et d’obligations devrait-on choisir ? Cela ne devrait pas être leurs priorités. C’est là que les conseillers peuvent les aider, en suivant la bonne méthode », dit Nick Iarocci.

C’est pourquoi la Standard Life a créé le guide Choisir des placements pour les régimes à cotisation déterminée. Le document propose aux conseillers une approche claire en sept étapes pour aider les employeurs à faire les bons choix. En voici un aperçu ci-dessous.

« Les 150 fonds du programme Qualité et Choix sont tous documentés en détail, mais notre guide donne un outil supplémentaire aux conseillers, en leur expliquant clairement notre philosophie, et comment en faire profiter leurs clients », conclut Nick Iarocci.

L’approche en sept étapes de la Standard Life

1) Le rajustement progressif Avant toute chose, il faut offrir aux participants un rajustement de la répartition de l’actif au fil du temps. À mesure qu’ils approchent de la retraite, les portefeuilles à risques et à rendements élevés seront remplacés par des modèles plus conservateurs.

2) La répartition stratégique de l’actif Obligations ou actions ? Titres canadiens ou étrangers ? Cela dépend de la tolérance au risque et de l’horizon de temps de chaque investisseur. La Standard Life propose ainsi trois catégories de portefeuille : conservateur, modéré, audacieux. Elles se subdivisent ensuite selon l’horizon de temps.

« Si le conseiller suit correctement ces deux premières étapes, il a déjà fait une très grande partie du travail. Ensuite, il peut commencer à peaufiner sa solution », affirme Nick Iarocci.

3) Le rééquilibrage L’évolution des marchés affecte régulièrement l’équilibre des portefeuilles. Quand certaines catégories d’actifs voient leur valeur changer, il est temps de les ramener vers les objectifs prévus. Même chose pour les placements au sein de chaque catégorie.

4) Le type de gestion Préfère-t-on miser sur un gestionnaire de fonds qui essaie de battre le marché, ou simplement un suivi passif des indices ? Le choix doit être fait pour chaque catégorie d’actifs.

5) Le style de gestion Valeur ou croissance, entre les deux les cœurs des gestionnaires balancent ! En règle générale, le style croissance est pertinent quand le marché se porte bien, tandis que le style valeur est de mise dans les périodes plus lentes. Bien sûr, il faut un peu des deux pour diversifier le risque.

6) La touche personnelle Au-delà du style de gestion, il y a les préférences de chacun. Deux gestionnaires de style valeur peuvent avoir deux approches différentes, et selon les conditions du marché, certaines performent mieux que d’autres. Peut-être que certaines catégories d’actifs mériteraient d’être réparties entre deux gestionnaires.

7) La diversification des secteurs et des titres En jetant un œil au contenu des fonds, il se peut que certains titres ou secteurs populaires reviennent à plusieurs endroits. Cela peut risquer de réduire la diversification du portefeuille. Le vieil adage s’impose : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Placement

Pour obtenir un exemplaire du guide Choisir des placements pour les régimes à cotisation déterminée, communiquez avec votre représentant de la Standard Life.