Le commerce électronique n’a toujours pas la cote

Par La rédaction | 11 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Même si les achats en ligne connaissent une croissance soutenue, un nombre non négligeable de PME canadiennes se montrent encore réticentes à l’idée d’adopter le commerce électronique.

Selon un sondage de UPS Canada, 21 % des PME déclarent ne pas faire des affaires sur le web, une proportion qui est demeurée inchangée par rapport à l’an dernier.

« Ces résultats nous ont surpris étant donné que le nombre de personnes qui font des achats en ligne n’a jamais été aussi élevé, commente Mark Tabor, vice-président au marketing à UPS Canada. Depuis l’année dernière, la croissance des ventes en ligne démontre que les consommateurs s’attendent à ce que les fournisseurs proposent des solutions de commerce électronique et, sans elles, ces entreprises pourraient perdre des clients dans un marché concurrentiel. »

Cela dit, 81 % des entreprises interrogées s’accordent pour dire que les communications mobiles et numériques ainsi que le commerce électronique sont essentiels à la croissance de leurs activités. Parmi elles, 46 % ont indiqué que « l’incapacité à exploiter une plateforme en ligne, tout en assurant un service à la clientèle constant et de qualité » est le principal obstacle à la réussite d’une stratégie en matière de communications sur le web.

Ce manque de connaissances techniques et de ressources rend également difficiles une gestion et une coordination harmonieuses de la chaîne d’approvisionnement et du système de livraison pour 39 % des répondants, soit une hausse de 10 % comparativement à 2014.

LES DÉFIS DES PME

Outre le commerce électronique, le sondage d’UPS a également révélé que les exigences changeantes des consommateurs sont le facteur qui freine le plus la croissance des activités des PME (59 %). Les restrictions au commerce international (58 %) et le manque de personnel qualifié (41 %) sont d’autres obstacles mentionnés par les propriétaires de PME sondés.

Par ailleurs, seulement 22 % des répondants ont déclaré que le rendement de leurs activités excède leurs attentes, alors que 26 % d’entre eux ne les satisfont pas du tout.

Les stratégies de chaîne d’approvisionnement sont quant à elles de plus en plus répandues. Plus de la moitié des PME (52 %) ont dit avoir élaboré une telle stratégie, soit une hausse par rapport à 2014 (45 %).

Finalement, les coûts liés à l’embauche ne constituent pas une préoccupation majeure cette année : seulement 47 % des répondants ont affirmé que cet élément était un obstacle à leur croissance, comparativement à 64 % l’an dernier.

La rédaction