Le PIB québécois reprendra son rythme en 2015

Par La rédaction | 6 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le PIB du Québec devrait s’apprécier de 2,1 % en 2015, laissant derrière la faible performance de 1,4 % enregistrée en 2014. Les deux vecteurs principaux de cette hausse attendue seront la reprise de l’économie américaine et l’optimisme haussier des chefs de PME québécois, tel qu’annoncé par le Livre bleu, publié par le Service des études économiques de BMO Marchés des capitaux.

À l’instar du Livre beige de la Réserve fédérale américaine, ce document repose à la fois sur l’expertise d’économistes de l’institution financière et sur de l’information obtenue par ses services auprès de gens d’affaires répartis à l’échelle canadienne.

Pour 2016, les pronostics laissent croire que la croissance pourrait se stabiliser à 2 %, en raison de la hausse des exportations nettes, notamment générées par l’impact de la faiblesse passée du huard. L’optimisme des dirigeants d’entreprise et la vigueur des investissements devraient être soutenus par la stabilisation des activités politiques et fiscales.

Pour l’heure, les PME continueraient de bénéficier de l’effet combiné de la relance économique recensée dans le centre du Canada, de la faiblesse du huard et des bas taux d’intérêt, et ce, pour envisager les possibilités d’expansion.

L’emploi a enregistré une hausse de 0,6 % au premier trimestre, pour un taux de chômage chiffré à 7,5 % en mars, soit en baisse de 0,5 % comparativement à l’été 2014.

Le regard vers l’avant

Selon le rapport de BMO, plusieurs secteurs d’activité québécois devraient tirer leur épingle du jeu du fait de la reprise de l’économie américaine.

C’est le cas des secteurs manufacturier et du transport, que le cours actuel du pétrole devrait favoriser. La santé n’échappe pas à ces prédictions de croissance, notamment en raison des projets visant deux nouveaux super-hôpitaux à Montréal. Une hausse appréciable des investissements d’entreprise est aussi attendue.

Les possibilités offertes par le Plan Nord pourraient également avoir un impact haussier sur le secteur des services conseil et des ressources professionnelles, note l’étude.

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