Le sous-investissement nuit aux PME

Par La rédaction | 11 mai 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les PME manufacturières du Québec n’ont jamais aussi peu investi depuis cinq ans, une situation qui inquiète grandement Sous-traitance industrielle Québec (STIQ).

Selon le Baromètre industriel québécois de l’association, les investissements en équipement, en recherche et développement et en technologies de l’information et des communications sont les plus touchés.

L’étude montre pourtant que les entreprises qui investissent plus que la moyenne dans ces domaines enregistrent une plus forte augmentation de leur chiffre d’affaires. Elles ont également une plus grande probabilité de vendre à l’international et d’établir des partenariats avec d’autres PME.

De surcroît, les entreprises qui investissent plus de 5 % de leur chiffre d’affaires en achat d’équipement ont une augmentation plus importante du nombre d’employés que celles qui y investissent moins de 2 %, soit respectivement 41 % contre 25 %.

« On constate que les investissements en achat d’équipement ne se traduisent pas forcément par des pertes d’emplois, bien au contraire, souligne Richard Blanchet, président-directeur général de STIQ. Cela vient contredire certaines idées reçues. Investir dans les équipements permet d’être plus compétitif et d’obtenir des nouveaux contrats qui engendrent la création d’emplois. Le vrai danger pour les emplois à moyen terme, c’est le sous-investissement. »

EXPORTATION ET RECRUTEMENT

Dans un marché intérieur où le potentiel de croissance est assez faible, développer les marchés extérieurs constitue une solution très intéressante pour les PME manufacturières qui souhaitent diversifier leur clientèle, soutient STIQ. Pour y arriver, elles devront cependant offrir un produit ou un service distinctif et très concurrentiel.

Cela dit, les PME qui seront le plus en mesure de tirer leur épingle du jeu dans la conjoncture actuelle sont celles qui sauront embaucher et retenir les meilleurs talents. En effet, 73 % des participants au Baromètre considèrent le problème de recrutement de la main-d’œuvre comme étant très ou assez important et 46 % d’entre eux disent connaître des difficultés de rétention de leurs employés spécialisés.

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