Le télétravail est bon pour la productivité

Par La rédaction | 11 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Si le travail à domicile a aidé à surmonter la pandémie et est loué par les organisations comme par les travailleurs, ces derniers ne s’accordent pas sur l’avenir de ce mode de travail, souligne le sondage annuel Benefits Canada sur les soins de santé, repris par Avantages.

En effet, les travailleurs ne manquent pas de louanges lorsque vient le temps de parler de télétravail. Les trois quarts (72 %) s’en disent très satisfaits et que cela apporte nombre de bénéfices. Ainsi :

  • 80 % constatent que leur santé mentale se porte très bien,
  • 89 % se disent plus productifs à la maison qu’au bureau,
  • 79 % affirment être dans une excellente santé globale,
  • 75 % sont satisfaits de leur emploi
  • et 74 % disent bénéficier d’une culture du mieux-être au travail.

Ce point de vue ne fait pas la majorité si l’on regarde cette fois du côté des promoteurs. Seuls 38 % considèrent leurs employés comme étant plus productifs de chez eux. Il s’agit toutefois d’une augmentation si l’on compare ce pourcentage aux 31 % d’il y a un an. On constate la même évolution lorsqu’on pose la question aux employeurs. En effet, seuls 32 % estiment que leur main-d’œuvre est plus productive sur le lieu de travail qu’en télétravail, contre 45 % il y a un an.

Malgré cela, nombre de promoteurs envisagent un retour au bureau. Ainsi 61 % des organisations comptent laisser tous leurs employés travailler à distance ou en mode hybride, alors que 35 % prévoient un retour au milieu de travail d’avant la pandémie ou à un environnement hybride. Ces chiffres contrastent avec les souhaits des employés, puisque les trois-quarts d’entre eux (72 %) préféreraient que tous les employés travaillent à distance.

En fait, les participants aimeraient faire du télétravail 65 % de leur temps en moyenne, alors que les employeurs envisagent de limiter ce pourcentage à 56 %. Le pourcentage demandé par les employés correspond ainsi au niveau observé en 2021. Ce qui signifie que les employeurs s’apprêtent à réclamer un retour plus fréquent sur le lieu de travail.

Toutefois, 68 % des promoteurs craignent que leurs exigences n’aient un impact négatif sur le recrutement et le maintien en poste. Au Québec ce pourcentage s’élève à 86 %!