Le travail à temps partiel perd des plumes en juin

Par La rédaction | 15 juillet 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
Businessman Commuting On Train Using Digital Tablet

Bien que des centaines de milliers de postes seront offerts au cours des prochaines années, en juin dernier, l’emploi a reculé au Québec. Cette perte de 33 300 emplois (-0,8 %) serait entièrement attribuable au travail à temps partiel, qui aurait perdu 33 700 postes (-4,1 %), selon le Bulletin sur le marché du travail au Québec, publié par Emploi-Québec.

En fait, les données révèlent qu’il y a eu création de 16 100 emplois dans le secteur public et de 5 000 autres dans le secteur des travailleurs autonomes. Le privé accuse, pour sa part, une perte de 54 400 postes. Ces coupes toucheraient davantage les hommes (‑21 000) que les femmes (‑12 300).

D’autres statistiques permettent une compréhension globale de la situation :

  • Sur l’année, le mois de juin 2015 a connu une hausse de 25 800 emplois (+0,6 %), alors que le temps plein a ajouté 41 200 postes (+1,3 %) et que le temps partiel en a perdu 15 400 (‑1,9 %);
  • Depuis le début de l’année, l’emploi affiche une hausse de 39 500 emplois, dont 30 100 en formule temps plein et 9 400 à temps partiel. Il s’agit d’une augmentation de 1 % par rapport à 2014;
  • Par rapport au mois dernier, le taux de chômage a augmenté de 0,4 % pour se chiffrer à 8 %. Une baisse de 0,1 % comparativement à juin 2014;
  • En juin, la population active a diminué de 19 100 personnes (-0,4 %), mais demeure en hausse de 0,5 % comparativement à juin 2014 avec 24 100 personnes.

PALMARÈS DES SECTEURS D’ACTIVITÉ

La comparaison des moyennes de janvier à juin entre 2014 et 2015 permet d’identifier les secteurs d’activité enregistrant les meilleures et les plus faibles performances en matière d’emploi.

Les secteurs des services et des industries affichent les plus hauts taux de variation positifs, avec respectivement 59 100 et 39 500 nouveaux emplois.

La production de biens et la catégorie Autres services enregistrent les plus bas indices avec des pertes respectives de 19 600 et 27 600 emplois.

Le secteur Finance, assurances, immobilier et location révèle, pour sa part, une légère hausse de 1 400 emplois.

La rédaction