Entrepreneur, moins risqué qu’employé

Par La rédaction | 5 octobre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Se lancer en affaires implique généralement de prendre des risques. Or, la majorité des Canadiens estiment qu’il est plus risqué de travailler pour quelqu’un d’autre que d’être son propre patron, selon un sondage de RBC.

Ainsi, 79 % des quelque 1 200 répondants interrogés croient que l’entrepreneuriat est moins téméraire que le salariat, car il permet de maîtriser son avenir financier. Pas moins de 60 % des Canadiens ont d’ailleurs déjà envisagé de démarrer leur propre entreprise. Cette proportion n’est toutefois que de 43 % au Québec, soit le taux le plus faible au pays.

« Bon nombre de Canadiens considèrent la propriété d’une entreprise comme une source de liberté et de contrôle sur leur carrière et leur avenir financier, mais chaque personne a ses propres motivations », explique Jason Storsley, vice-président, Petite entreprise à RBC.

CHACUN SA RAISON

D’après le sondage, les Canadiens songent à posséder une entreprise pour de nombreux motifs, mais la prise en charge de leur avenir est une motivation prioritaire : 92 % des répondants affirment qu’ils démarreraient une entreprise pour avoir le plein contrôle de leur carrière, et 92 % souhaitent être leur propre patron.

Parmi les propriétaires d’entreprise sondés, seulement 34 % se sont lancés par nécessité d’avoir un emploi ou un revenu. « Nous constatons que même si les propriétaires de petite entreprise ont diverses motivations, ils ont habituellement en commun une passion et une détermination à réussir. C’est peut-être parce qu’ils ont un intérêt personnel à l’égard de leur entreprise, contrairement aux personnes qui travaillent pour un employeur », note M. Storsley.

OCCASION ET FINANCEMENT

Les entreprises qui sont nées à la suite d’une idée de génie ne sont pas aussi courantes qu’on pourrait le croire. En effet, moins de la moitié (43 %) des propriétaires d’entreprise affirment qu’une excellente idée de départ est le facteur qui les a incités à démarrer une entreprise.

La plupart d’entre eux affirment plutôt être passés à l’action simplement parce que l’occasion s’est présentée. Le secret de la réussite dans de telles circonstances? Miser sur un solide plan d’affaires et un réseau de professionnels de confiance, affirme RBC.

Saisir une occasion qui se présente implique bien souvent la prise de certains risques financiers. D’ailleurs, seulement 17 % des entrepreneurs interrogés disent avoir attendu d’avoir économisé suffisamment d’argent pour démarrer leur entreprise.

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