L’envie, moteur de la productivité

Par La rédaction | 9 août 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Dans votre cabinet comme dans l’entreprise de votre client propriétaire de PME, l’engagement des employés est d’une importance primordiale. Bien sûr, salaire et bonis peuvent y contribuer, en partie. Mais donner du sens et de la valeur aux tâches que l’on doit poser au quotidien est tout aussi important.

Pourtant, encore trop peu de gestionnaires misent là-dessus de manière systématique, avance dans Les Echos Flavien Choffel, directeur Milieu de travail, transformation et intelligence collective à Renaître.net.

Le coach et formateur soutient que les dirigeants d’entreprises auraient avantage à se poser plus souvent la question de l’envie dans la vie professionnelle.

« Vous êtes-vous déjà demandé si les membres de l’équipe avaient envie de faire les tâches que vous leur avez données? demande-t-il. Et si l’envie était le seul réel moteur de nos actions et donc aussi de notre accomplissement professionnel, de la réussite de nos objectifs et de ceux que nous définissons annuellement avec les salariés? »

COMPRENDRE POUR S’ENGAGER

Pour lui, donner envie ne se fait qu’en donnant du sens aux actions. Quel but cherche-t-on à atteindre avec les objectifs fixés? Les employés comprennent-ils bien pourquoi on leur demande d’effectuer telle ou telle tâche? Votre client entrepreneur le sait-il lui-même?

Selon le consultant, une personne ne fera bien son travail que si elle en a vraiment envie. Donner du sens peut donc accroître la productivité. Trop souvent, les dirigeants se limitent à expliquer comment faire les choses, sans leur accoler un sens particulier.

De la même manière, offrir de l’autonomie à un employé, lui accorder sa confiance, sa reconnaissance et le droit de se tromper de temps à autre sont une bonne façon pour susciter son engagement.

« Donner envie et donner du sens à ses collaborateurs, c’est se remettre soi-même face à ses valeurs et à la congruence que nous mettons entre elles et nos actes, nos paroles et nos comportements », conclut Flavien Choffel. Voilà qui donne de quoi méditer!

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