4 risques liés au financement participatif

Par La rédaction | 2 Décembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le recours au financement participatif est devenu une tendance lourde chez les entreprises en démarrage qui ont du mal à obtenir des capitaux par les voies plus traditionnelles. Les investisseurs qui souhaitent soutenir la relève entrepreneuriale doivent tout de même être conscients des risques inhérents à ce type d’investissement.

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont identifié les quatre principaux risques associés au financement participatif.

1. DE NOMBREUSES ENTREPRISES NE SURVIVENT PAS

Investir dans une entreprise en démarrage, c’est accepter le fait qu’elle risque fort bien de disparaître dans un avenir pas si lointain, à en croire les statistiques. Il ne s’agit donc pas du type de placement le plus adapté pour les investisseurs qui ont une faible tolérance au risque.

2. LE RENDEMENT EST INCERTAIN

Pour de nombreuses raisons qui échappent à la volonté de l’investisseur et de l’entreprise en démarrage, le rendement de ce type de placement peut se révéler aléatoire. Les investisseurs qui veulent tout de même tenter l’expérience devraient investir seulement l’argent qu’ils peuvent se permettre de perdre.

3. LA LIQUIDITÉ EST FAIBLE

Le niveau de liquidité des titres acquis grâce au financement participatif est souvent très faible. Les investisseurs peuvent s’attendre à devoir conserver leurs titres longtemps, voire être dans l’impossibilité de les revendre.

4. LA FRAUDE EST BIEN PRÉSENTE

Le financement participatif n’est évidemment pas le seul type d’investissement où les fraudeurs sont actifs, mais sa popularité grandissante fait croître ce risque rapidement. Toute question sur la légitimité d’une occasion d’investissement devrait être adressée à l’Autorité des marchés financiers (AMF).

COMMENT SE PROTÉGER?

La meilleure manière pour investir judicieusement dans le monde du financement participatif est de se renseigner le plus possible. Le document d’offre contient plusieurs renseignements de base sur l’entreprise, comme ses activités, ses dirigeants, sa situation financière, le montant qu’elle souhaite amasser, l’emploi prévu des fonds réunis et les risques d’investissement. La viabilité du plan d’affaires de l’entreprise est aussi un élément important à considérer.

Les investisseurs devraient également chercher à savoir si les actions acquises procurent un revenu et comportent un droit de vote et si l’entreprise a l’intention de vendre de nouvelles actions ou encore de racheter celles déjà émises après un nombre d’années déterminé.

La rédaction