Les 5 meilleurs moyens de réduire les coûts de médicaments

Par Alex Gillis | 31 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Des dépenses effrénées en médicaments peuvent avoir un effet dévastateur sur un régime d’avantages sociaux de petite taille. Alors comment mieux les contrôler?

1. La carte d’assurance-médicaments

Une fois que vous vous êtes assurés de bien comprendre les objectifs et les caractéristiques d’un régime d’avantages sociaux pour PME, vous devriez opter pour une carte de paiement direct des médicaments.

Au départ, les primes peuvent augmenter, mais avoir un tel programme protège vos clients, estime Martin Chung, vice-président adjoint, gestion stratégique de la santé, chez Equitable Life of Canada, qui a longtemps dirigé des pharmacies. « La majoration de prix permise diffère en pharmacie selon que le régime fonctionne par remboursement ou par paiement direct », explique-t-il. Les prix pourraient être majorés si les employés n’utilisent pas de carte de paiement direct. « Toutes choses étant égales par ailleurs, la plupart des clients débourseront moins en médicaments à long terme », ajoute-t-il.

Marv Lubek, pharmacien de 40 ans d’expérience qui a été impliqué pendant 25 ans dans le processus décisionnel des prestations de maladie pour des hôpitaux, entreprises, gouvernements et autres, renchérit. « Incluez une carte de paiement direct dans votre régime. Cela permet de rationnaliser l’administration et indique aux patients combien ils paient pour leurs médicaments directement à la caisse. »

2. Les médicaments génériques

Lorsque vous êtes à l’étape d’établir votre régime, rendez obligatoire l’achat de médicaments génériques. Ils sont beaucoup moins chers que les médicaments de marque, de par la réglementation qui les entoure. Contrairement à il y a cinq ans, il existe maintenant des équivalents génériques pour la majorité des médicaments soulageant les maux courants au Canada. Obliger vos participants à acheter générique entraîne donc beaucoup plus d’économies aujourd’hui.

3. La gestion de cas

Marv Lubek suggère de colliger des données sur le nombre de prescriptions, les types de réclamations, etc. pour évaluer l’utilisation et les cas les plus fréquents de maladies chez les employés. Vous pourrez vous en servir dans votre futur régime d’avantages sociaux et pour des fins d’éducation. En général, les conseillers n’ont pas le temps de faire de telles analyses, mais, tout comme Marv Lubek, Martin Chung recommande fortement que chaque conseiller ait accès aux données personnalisées, qu’il résumera ensuite en langage simple.

En chemin, toutefois, à cause des lois sur la protection de la vie privée, les clients et conseillers des PME auront besoin de la permission écrite des employés. « La gestion de cas contribuera à faire en sorte que le patient soit conciliant, à diminuer l’absentéisme et à améliorer le mieux-être des employés/patients », dit Marv Lubek. Elle résultera aussi en une dépense plus efficiente des dollars soins de santé du promoteur.

4. Plafonner les honoraires de pharmacie

Cela fonctionne pour ceux ayant des employés qui ont une grande quantité de prescriptions. Par exemple, les honoraires de pharmacie varient de 8 $ à 13 $ par prescription. Si le régime plafonne ces honoraires à 8 $, le patient doit soit trouver une pharmacie qui facture de tels honoraires, soit payer l’excédent. À long terme, les employés individuels se retrouvent à payer davantage ici et là, mais le client épargne en vrac.

5. Le compte gestion-santé

Certains clients limitent les dépenses en soins de santé à 4000 $ ou 5000 $, ou autre, chaque année. Un employé peut donc réclamer jusqu’à 5000 $ répartis selon ses besoins, au lieu d’avoir un maximum de 500 $ pour les médicaments, 500 $ pour les massages, et ainsi de suite.

Peu importe la politique, le client devrait faire en sorte que ses employés s’impliquent, de cette façon, les deux parties seront gagnantes à long terme.

Alex Gillis